Apprentie libertine - Histoires de Sexe

Apprentie libertine

... baiser deux nanas.
— La coloc mène à tout.
— Ed, tu crois qu’on s’aime ?
— Heu… Pourquoi se poser des questions ?
— Edwige, je t’aime.
— T’es conne ou quoi, regarde, je suis en chair de poule !

Effectivement vu son bras et la température… Nous nous regardons des étoiles plein les yeux.

— Caro, redis-le, tu dis trop bien.
— Edwige, je t’aime. Je suis sérieuse.

Elle se jette sur moi. Des larmes coulent sur notre galoche. À bout de souffle :

— Ed, on a du boulot.
— Ho p’tain, oui… Nous réglerons ça plus tard. Tu m’as mise dans un état de chaudasse pas possible pour affronter les mecs… Gare…

Dodo le tireur de jet de sperme a le nez entre es seins d’Edwige :

— Trop doux. Permettez-vous que je vise entre, juste là ?
— Je vous en prie, sourit Ed.

Un coup de branlette, le jet arrive entre les seins. Serge le lécheur vient lécher.

Je suis en compagnie de ces dames derrière la vitre qui, pour le moment, se touchent individuelle en matant et discutant.

— Elle a l’air d’en vouloir, la brune.
— T’avais parié que Caroline jetterait l’éponge.
— Oui. Mille excuses Caroline, vous m’avez bluffée. Vous ne vous masturbez pas ?
— Dodo me perturbe, comment qu’y fait ?
— Personne ne sait, dit sa femme.
— Et le mien qui lèche, on s’y fait, soupire Denise en sortant un vibro de son sac.

Puisqu’il faut se masturber pour être dans le ton, allons-y. Si moi j’étais cool avec les hommes, Ed y met du cœur, je ne l’imaginais pas si volontaire. Son souci est ...

... qu’elle a du mal à avaler, Serge le lécheur a de quoi s’occuper.

Ces dames ne tricotent pas pendant que les maris officient. Denise s’amuse avec son gode. La main de ma voisine rejoint la mienne dans ma fente, puis celle de l’autre voisine. Politesse oblige, je rends la caresse. Je comprends vite qu’il faut moduler la masturb selon le paroxysme de l’autre côté de la vitre.

Après le cérémonial du diplôme, Denise nous prend la main :

— Edwige, Caroline, vous serez toujours les bienvenues parmi nous. Si vous avez un autre fantasme ou pour remettre les couverts, n’hésitez pas.
— Denise, Alban peut donner un coup de main si vous manquez d’hommes.
— T’appelles ça un coup de main, me dit Edwige.

À la coloc, nous reprenons une douche, et hop, enlacées toutes deux sur le lit.

— Je vais être dégoûtée du sperme pour un moment, dit Ed.
— Comment que tu les as menés !
— Et toi, de l’autre côté ?
— T’as raison, elles cachent leur jeu, ces dames. Ed, je t’aime.
— Arrête, je vais pleurer.
— Ed, je t’aime…
— Salope, t’es contente, je chiale ! Caro, je t’aime.

Nous nous sommes endormies sagement en pleurant.

Le jeudi matin, au petit-déj :

— Caro, promets de ne plus me faire pleurer.
— Peux pas.
— Dis-le à Alban non de di-U ! Il n’attend que cela.
— T’es malpoli. Si tu dis je t’aime à un garçon, t’es foutu. T’es esclave.
— Toi, esclave, laisse-moi rire !

Un coup de fil de Diane nous interrompt. Elle me dit d’aller voir directement le patron vendredi en arrivant ...