1. Drôle de couple


    Datte: 10/04/2022, Catégories: fh, hplusag, couple, handicap, bizarre, Collègues / Travail amour, pénétratio, mélo, coupfoudr, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... quoi vous pouvez prétendre. Vous avez tout : la beauté, la fortune…
    — Bouh ! Qu’est-ce que c’est tout cela ? Rien du tout, du vent ! Moins que rien, si je ne suis pas heureuse. Vous êtes l’homme de ma vie, le second peut-être, parce que j’ai aimé Edgar, c’est vrai. Mais depuis l’instant où j’ai fait votre connaissance, depuis cette exposition majoritairement ridicule, j’ai su que je vous étais destinée. Je n’ai aucun doute là-dessus.
    — D’un côté, c’est merveilleux, inespéré. D’un autre, je ne m’imagine pas habiter un château et partir chaque matin avec mon petit attaché-case pour aller gagner cinq mille euros par mois…
    — Mais on s’en moque de tout cela. Vous êtes bien placé pour savoir que mes revenus peuvent largement couvrir nos besoins à tous les deux. Vous laisserez tomber votre travail et puis c’est tout.
    — Ça fait un peu… gigolo, non ?
    — Quelle horreur ! Eh bien, puisque c’est ainsi, je vous embaucherai comme conseiller particulier, exclusivement attaché à ma personne, par contrat. Ça vous va ?
    — Ha-ha ! Chiche !
    
    Suite à cette conversation, nos ébats reprennent, plus intenses que jamais. Vers vingt heures, je lui demande si elle a faim.
    
    — Oui, de vous, répondit-elle en embouchant mon pénis pour lui redonner vigueur.
    
    Vers minuit, je lui demande si elle voulait que je la ramène au château.
    
    — Je veux passer ma première nuit avec vous.
    
    Bonheur que de plisser les yeux dans les premiers rayons dorés du soleil levant et de découvrir près de soi un profil ...
    ... de médaille respirant paisiblement, la chair délicate d’une épaule blanche par-dessus le drap, l’orbe sombre d’un sein tapi dans un terrier de draps ! Jamais je ne me suis éveillé avec un tel sourire. Enterrées les Maryse et consort ! J’ai retrouvé la vie, l’amour, la joie de vivre. J’en suis presque à regretter qu’elle soit riche, il aurait été plus simple qu’elle soit encore modeste traductrice et que nous ayons tout à construire ensemble, de zéro ou presque.
    
    Il nous faut être patients, tous les deux, attendre presque une longue année que tout soit réglé de son côté, qu’une période suffisante de deuil soit respectée tant pour la mémoire d’Edgar, pour les personnels du château que pour les gens du village attachés aux traditions. De mon côté, il me faut attendre que, par mutation ou formation, quelqu’un soit prêt à reprendre mon poste. Une année durant laquelle nous nous retrouvons chaque semaine dans notre « nid d’amour », de plus en plus impatients d’enfin pouvoir vivre ensemble. La négociation de mon départ du groupe d’assurances est assez compliquée. Le responsable régional paraît fort ennuyé, malgré mon engagement signé de ne pas aller à la concurrence, de me laisser partir « pour raisons personnelles ». Il m’envoie dans le bureau du DRH national, au siège. Là, c’est opération confession, on ne pouvait se satisfaire de motifs aussi vagues. Mon histoire fait sourire dans un premier temps, puis on m’alerte sur la précarité de ma future situation : il suffirait que les ...
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