Drôle de couple
Datte: 10/04/2022,
Catégories:
fh,
hplusag,
couple,
handicap,
bizarre,
Collègues / Travail
amour,
pénétratio,
mélo,
coupfoudr,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... venait d’entrer dans mon bureau.
Nous n’aurions peut-être jamais dû commencer. Nos rencontres qui suivent ne sont que folie furieuse, déchaînement de nos corps affamés l’un de l’autre. Que nous arrivons ensemble ou l’un après l’autre dans cet appartement, qui était devenu dorénavant notre unique sortie, c’est pour nous jeter sauvagement l’un sur l’autre pour assouvir un désir que seulement quelques jours avaient rendu insupportable. Oui, Edgar avait bien formé la jouvencelle à toutes les formes de jeux sexuels. Audrey pouvait être la pire des dévergondées, en conservant toutefois une élégance naturelle qui fait d’elle une véritable artiste de l’amour. Jamais femme n’a aussi bien su me donner à ce point du plaisir, un plaisir d’une intensité, d’une intégralité et d’une perfection que je ne soupçonnais même pas. Et ceci avec une constante délicatesse. Par exemple, elle prend toujours soin de poser ses bijoux, bagues et alliance. Je croyais que c’était par superstition envers son mari :
— Non, c’est pour ne pas risquer de vous blesser. Nous sommes tellement fous.
Il est vrai que nous faisons feu de tout bois, et que toutes les protubérances du corps de l’un sont susceptibles d’aller fouiller les creux de l’autre et inversement. J’aime tant la voir nue et offerte pendant deux ou trois heures chaque semaine, debout, assise ou étendue, elle adopte invariablement la position parfaite. J’ai cru un temps que ce sont des positions apprises, destinées à se mettre en valeur, à ...
... attiser mon désir. Mais comme jamais il n’y avait d’exception à cette perfection gestuelle, je finis par en conclure que cette grâce lui était naturelle. Jamais elle ne se déplace lourdement en « piochant » du talon, mais toujours elle marche souple et féline sur la pointe de ses pieds. Jamais elle n’est vautrée dans un fauteuil, même épuisée et ruisselante de sueur, mais toujours elle est assise près du bord du siège, droite et cambrée, développant l’orbe parfait de son postérieur. Jamais elle ne gît sur un drap souillé de nos ébats, mais toujours une jambe légèrement repliée, un vague sourire et un bras soulevant son visage vers moi, lui donnant l’attitude d’un modèle posant pour un maître du XVIIIe. Jamais non plus, même aux plus délirants moments de nos étreintes sauvages, elle ne prononça un mot vulgaire. Je ne lui en demande du reste pas, car si ces vocables graveleux sont parfois nécessaires pour attiser une flamme vacillante et redresser un pénis mollissant, avec elle il n’en était nul besoin. Comment porter à ses lèvres assoiffées un verre d’orangeade fraîche, puis les refermer sur mon pénis renaissant et, quelques minutes plus tard, plonger son majeur jusqu’à la garde dans mon anus affolé, afin d’y titiller ma prostate et en extraire les ultimes jaillissements, avec le même petit doigt levé, la même invraisemblable classe naturelle ? Et cette prodigieuse maîtresse, avec une grâce identique, badigeonne l’instant d’après les pointes de ses seins dressées de mes ultimes ...