Seul Mâle Reproducteur Après La Fin Du Monde (6) - Histoires de Sexe

Seul Mâle Reproducteur Après La Fin Du Monde (6)

... Ingénierie réseaux. C’est plus orienté communication mais j’ai quelques notions en réseaux électriques également.

— Très bien ! On fait comme ça ! Ça veut dire qu’il faut récupérer des panneaux solaires le plus vite possible !

— L’usine la plus proche se trouve à Gaitenn, il me semble, expliqua Zoé.

— C’est plutôt loin ça ! Il faut partir tôt demain pour avoir une chance de revenir avant la nuit ! Dit ma mère.

— Oulah ! Rien que l’aller prendra au moins 10 bonnes heures ! Il faut dormir là-bas et revenir le lendemain ! Dit Zoé.

— Ok ! Tennessee, Satyne, Judie et Louna, vous viendrez avec nous ! Ordonna ma mère.

Puis, s’adressant à tout le reste du groupe :

— Vous, vous vous occuperez du déménagement vers la nouvelle maison. Je vous laisse les clés du camion !

Sur ces paroles, tout le monde partit se coucher. Une longue journée de voyage m’attendait demain et je m’endormis comme une masse.

JOUR 2

Je me réveillai à l’aube, frais pour la journée. Je descendis les escaliers quatre à quatre et je découvris ma mère, Satyne, Judie et Zoé autour de la table à manger. Elles mangeaient et semblaient bientôt prêtes au départ. Je les saluai rapidement avant d’engloutir le bol qui m’attendait sur la table.

Une demi-heure plus tard, nous partîmes tous les cinq dans une voiture familiale. J’étais assis sur le siège passager tandis que les filles s’étaient installées à l’arrière.

Ma mère conduisait et m’avait donné une carte de la région. Elle avait tracé ...

... au marqueur rouge un itinéraire. Il devait y avoir plus de mille kilomètres à parcourir ! C’était donc parti pour un road trip en famille !

Nous roulâmes une bonne cinquantaine de kilomètres avant d’atteindre Terruo, petit village viticole. Nous le traversâmes en un éclair sans croiser âme qui vive.

Ma mère s’engagea sur une autoroute, la même que celle que j’avais prise pour me rendre à Hargon mais dans le sens inverse. Du coin de l’œil, je pouvais voir le compteur de vitesse franchir allègrement les 150 kilomètres par heure. C’était la première que je voyais ma mère griller volontairement la limitation sur une autoroute. En même temps, il n’y avait plus personne pour venir nous taper sur les doigts. À l’arrière, les filles regardaient un film sur un ordinateur portable piqué au dernier moment dans une maison voisine de la nôtre.

Vers midi, nous nous arrêtâmes à un péage afin de faire le premier plein de la journée. Pendant que je remplissais le réservoir, ma mère et Satyne étaient parties aux toilettes tandis que Judie et Zoé dévalisaient la petite échoppe qui jouxtait la pompe à essence.

Quelques minutes plus tard, nous étions de nouveau en train de dévaler le bitume à toute berzingue. Cette fois-ci, ma mère avait mis un disque de pop rock à fond, toutes fenêtres ouvertes. Nous chantâmes et gesticulâmes au rythme des beats tout au long de la suite de notre tumultueux voyage.

Le soleil se couchait déjà quand nous arrivâmes enfin à Gaitenn. Je n’avais jamais ...