1. Aminata, esclave au temps de la colonie (1)


    Datte: 02/04/2022, Catégories: Trash, Auteur: Zimpouf18, Source: Xstory

    Tam-tam-tam-tam-tam-tam.
    
    Perdu au fin fond de la forêt et malgré le fait qu’il était en train de chasser, Keita entendit le son du tam-tam au village. Il savait parfaitement ce que cela signifiait. À chaque fois que le son du tam-tam résonnait six fois à travers la savane, c’était le signe que l’une des femmes du roi venait d’accoucher.
    
    Kéïta eut beau essayer de se rappeler, il ne put se souvenir du nom de la dernière conquête royale. Il abandonna et se résolut à rentrer bredouille de la chasse comme les trois jours précédents. Il imaginait déjà la réaction de sa femme Aminata. Cette dernière piquait une crise à chaque fois que son homme rentrait sans gibier. Après tout, elle avait raison de s’énerver : le roi Soundjata avait décidé que la tribu vivrait uniquement du produit de la chasse durant cet été. Tout ça parce que son devin, Dibaki, avait proclamé que les dieux lui était apparus en rêve et qu’ils lui avaient dit que s’ils entreprenaient une autre activité que la chasse, leur village serait rasé de la savane.
    
    Dibaki, le bras droit du roi, était un vieillard à la barbe blanche dont le dos usé ne pouvait plus le porter. Soundjata lui faisait aveuglément confiance car tout le monde savait que Dibaki était un messager des dieux.
    
    Mais Kéïta ne croyait pas aux dieux ; il croyait que l’homme est seul maître de son destin et que nulle force surnaturelle ne pouvait le détourner du chemin tracé par sa volonté. Alors, affrontant la menace faite par Dibaka, il cueillit ...
    ... des fruits qu’il mit dans son panier d’osier. Il ne voulait pas que sa femme souffre de la faim. Après tout, pour un homme qui ne croit pas aux dieux ce n’était rien. Avant de rentrer au village, Kéïta s’assit sur une souche d’arbre et commença à réfléchir au sens de sa vie. Ses réflexions prenait souvent quelques dizaines de minutes.
    
    Pendant qu’il philosophait dans la forêt, là-bas au village il se passait des choses dont toute la sagesse de Kéïta ne pourrait jamais deviner ni expliquer.
    
    Assis à califourchon sur le roi Soundjata, Aminata, la femme de Kéïta allait et venait, procurant au roi ce plaisir divin qu’il venait chercher à chaque fois que son homme allait chasser dans la forêt. Elle haletait sur la longue bite du souverain. Ses seins étaient ballottés de bas en haut tandis qu’elle se faisait ramoner la chatte comme d’habitude. Le roi ne la ménageait pas et continuait à la baiser de plus en plus brutalement. Il caressa la chevelure de la déesse à la peau d’ébène qui le chevauchait et finit par se lâcher dans un long râle de plaisir.
    
    Elle se leva tandis que son roi s’allongea complètement sur le lit, admirant cette beauté noire qui déambulait sous ses yeux. Aminata était la preuve vivante que la création n’était pas le fruit du hasard, mais bien qu’il y avait là une touche d’architecture surnaturelle. Ses cheveux noirs tombait le long de son dos pour aller finir leur chemin à la naissance de ses fesses voluptueuses. Quand à ses seins, on aurait les aurait crus ...
«123»