1. L'amour est une catastrophe magnifique


    Datte: 14/08/2018, Catégories: f, fh, fhh, extracon, copains, fépilée, amour, dispute, Masturbation Oral Partouze / Groupe théatre, amourcach, Auteur: Lola De La Musardière, Source: Revebebe

    ... ?
    
    CAMÉLIA : …
    
    LOUIS-OLIVIER : Camélia, tu regrettes, n’est-ce pas ? Je le savais, je savais que je n’aurais pas dû. Je savais que tu le regretterais et que tu m’en voudrais.
    
    CAMÉLIA,se retournant pour lui faire face, visiblement décontenancée : Que je le regretterais ? Mais enfin, Olivier, tu n’as pas vu le plaisir que j’ai pris ?
    
    LOUIS-OLIVIER,surpris : Eh bien si mais…
    
    CAMÉLIA : J’ai peur !
    
    LOUIS-OLIVIER : Que ton mari le sache ? Ce n’est pas moi qui…
    
    CAMÉLIA,agacée : Mais non, enfin ! J’ai peur d’avoir envie de recommencer, encore et encore !
    
    LOUIS-OLIVIER : Arrête ! C’est toi qui me fais peur ! Ne me dis pas, ne me dis surtout pas que tu es amoureuse de moi ! C’est bien la dernière chose dont j’ai besoin ! Une femme mariée, qui a un enfant et qui vit à huit cents bornes de Paris ! Tu n’as clairement pas le droit d’être amoureuse de moi !
    
    CAMÉLIA : Qui a dit que je l’étais ?
    
    LOUIS-OLIVIER : Tu n’as pas de sentiments pour moi ?
    
    CAMÉLIA : Bien sûr que si, je ne t’aurais pas fait l’amour, sinon.
    
    LOUIS-OLIVIER,cynique : Ce n’était qu’une baise.
    
    CAMÉLIA,le regard noir : Tu es dur.
    
    LOUIS-OLIVIER : Je t’avais prévenue, je ne suis pas quelqu’un de recommandable. Tu devrais partir.
    
    CAMÉLIA : Tu me chasses ?
    
    LOUIS-OLIVIER : Pour ton bien, oui, je te chasse.
    
    Camélia se dirige vers la porte en fulminant. Avec violence, elle ouvre la porte au moment précis où quelqu’un s’apprêtait à y frapper.
    
    Acte II, Scène 3
    
    ANTOINE : Camélia ...
    ... ! Ben ça alors ! Quelle surprise ! Tu es bien la dernière personne que je m’attendais à trouver ici ! Dis-moi, ça fait combien de temps qu’on ne s’est pas vu ? Plus de dix ans ! Depuis le lycée ! Tu n’as pas changée ! Tu vis toujours à Montpellier ? Comment vas-tu ? Mais au fait, que fais-tu là ?
    
    LOUIS-OLIVIER,résolu, en faisant mine de le pousser vers l’arrière : Antoine, écoute, ce n’est vraiment pas le moment.
    
    CAMÉLIA,rouge de colère : Y a pas de problème, je partais, justement !
    
    Elle tend le bras pour écarter Antoine et se frayer un chemin vers la sortie. Antoine lui saisit fermement le bras.
    
    ANTOINE : Mais dites-moi tous les deux, je ne vous surprendrais pas en flagrant délit ?
    
    LOUIS-OLIVIER : Ne raconte pas n’importe quoi !
    
    ANTOINE : Ne me la fais pas à moi, Olivier, je te connais trop bien. Cela fait deux mois que tu ne sors plus, que tu vis comme un reclus…
    
    LOUIS-OLIVIER : J’avais du boulot, je bossais nuit et jour !
    
    ANTOINE : Ah oui ? Et avec Camélia aussi tu étais en train de bosser ?
    
    CAMÉLIA,essayant de se dégager de l’emprise d’Antoine : Lâche-moi, je veux partir !
    
    ANTOINE : Hors de question. Pas avant que je sache ce que tu étais venue faire ici.
    
    CAMÉLIA et LOUIS-OLIVIER,en chœur : Ça ne te regarde pas !
    
    ANTOINE : Oh que si, ça me regarde. Il y a dix ans, vous passiez votre temps à vous chercher sans vous trouver. Quand tu es partie rejoindre Patrick à Montpellier, Louis-Olivier n’était plus que l’ombre de lui-même ! C’est dire ...
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