1. Amour et soumissions (3)


    Datte: 28/03/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: mastered, Source: Xstory

    ... à carreaux, les femmes adorent bien que j’ignore pourquoi, un jean classique et des chaussures de ville marron. La dame n’ayant pas de moyen de transport, je devais la récupérer en bas de chez elle, mais suffisamment loin pour que l’on ne me voit pas. Je ne prenais pas la peine de me poser de questions. La réalité de sa situation se faisant de plus en plus évidente.
    
    Encore une fois, même en étant prêt, je fus soufflé. Je la voyais arriver au loin. Une robe bleu nuit, une petite veste en cuir pour se tenir chaud, nous étions en hiver, collant noir et escarpins noirs. J’étais scotché. Elle s’assumait complètement malgré ses rondeurs. J’aimais plus que tout cette assurance dans son corps. Je descendis lui ouvrir la portière pour la faire monter au chaud. Après quelques banalités, nous prîmes la route. Pendant le trajet, je l’observais du coin de l’œil. Elle était à croquer. Mon instinct prédateur se réveillait petit à petit. La tension était palpable.
    
    Nous étions convenus de commencer par un verre, d’enchaîner sur un restaurant pour terminer par une séance de cinéma. Arrivés au bar, nous nous installâmes dans un coin en retrait et discret. Quand le serveur vint prendre notre commande, je sentis sa nervosité d’être près de moi. Elle bredouillait sa commande, tenta une plaisanterie avec celui-ci qui tomba totalement à plat et elle gigotait et riait nerveusement. Je ne faisais rien pour l’aider. J’observais la scène sans un mot. La fixant droit dans les yeux, posant même ...
    ... la main sur sa cuisse devant le serveur qui habituait ne prêtait que peu d’attention à mes manœuvres. Je me délectais de ce moment. Elle était adorable. J’aimais sentir sa nervosité en ma présence. La même que peut ressentir le gibier acculé par le prédateur. Je ne voulais pas non plus que cette nervosité se transforme en une gêne en allant trop loin et trop vite. Je détendis l’atmosphère pour que nous nous sentions plus à l’aise tous les deux.
    
    Effectivement, bien qu’en surface, je faisais mine de l’assurance totale, en sous-couche, je désirais lui plaire et j’étais donc quelque peu tendu moi-même :
    
    — À nous et notre premier rendez-vous, dis-je en prenant mon verre
    
    — Oui à notre premier rendez-vous et demain la mairie pour le mariage, rit-elle.
    
    Il s’agissait d’une plaisanterie entre nous que nous avions dans nos longues discussions. Dès le premier soir où nous avions commencé à parler, elle plaisanta sur le fait de m’emmener à la mairie pour m’épouser, car j’étais son genre d’homme. Elle prit peur d’être allé trop loin, car je ne répondis pas tout de suite. Depuis, nous en rions.
    
    Nous discutions aussi bien l’un avec l’autre que nous le faisions par message. Il n’est pas rare qu’une alchimie virtuelle ne se concrétise pas en réel. C’était tout le contraire. Quelque chose se passait avec cette femme. Plus la soirée avançait, plus nous nous rapprochions. Ma main toujours sur sa cuisse, j’avais commencé à caresser celle-ci doucement. Nos corps étaient collés. Nous ...
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