Amour et soumissions (3)
Datte: 28/03/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: mastered, Source: Xstory
Je ne pouvais plus bouger. J’étais figé sur place. Mon regard pointé vers l’entrée du magasin. Bien que la pièce fut pleine, je n’entendis et ne vis plus rien d’autre. J’eus un moment d’absence complète. Plus rien n’existait. Je me serai trouvé dans l’espace sans combinaison, l’effet aurait été le même. Mes sens étaient en pause sauf un, la vue...
Elle était là.
Je ne voyais qu’elle. Malgré ça, je ne pourrais la décrire précisément. Mon cerveau n’a retenu que quelques informations. J’étais ailleurs à ce moment-là. Je ne me souviens ni de sa coupe ni de sa couleur de cheveux. Je ne me souviens pas non plus de ce qu’elle portait. Non, je ne souviens de rien à part deux choses. La première, c’est qu’elle était incroyablement belle. Étant prétentieuse, je ne lui disais que rarement. Je ne voudrais pas qu’elle se mette des idées en tête. Je me rappelle ce visage légèrement rond avec des traits fins. Des légères taches de rousseur parsemant ses pommettes sur une peau claire. Des lèvres fines, mais gourmandes qui appelaient toutes les friandises du monde. Un nez délicat sur lequel étaient posées des belles lunettes noires qui lui allaient parfaitement.
Elle discutait avec ma responsable, celle-ci lui demandait l’objet de sa visite. Elle était gênée. Elle n’était pas ici pour affaires, en tout cas par le genre qui pourrait intéresser ma cheffe. Elle dut trouver une raison valable pour justifier sa présence. Alors qu’une de mes collègues allait s’occuper de sa fausse ...
... demande, j’intervins. Sortant de mon moment de stupeur, je manquai terriblement de subtilité et de discrétion en stoppant ma collègue :
— Non ! Laisse, c’est pour moi, criai-je du fond du magasin sans même m’en rendre compte.
— Comment ça c’est pour toi ? Pourquoi ta cliente n’a rien dit ? Répondit-elle un peu sur la défensive et suspicieuse.
— Laisse je t’ai dit, lui ordonnais-je. C’est une connaissance. Elle n’a pas osé le dire sous cette injonction, elle n’insista pas plus. La vente est un milieu compétitif, il faut parfois se battre pour les clients.
C’est à ce moment-là que mon deuxième souvenir se gravit dans ma mémoire. En l’approchant, je sens son odeur. Elle avait mis du parfum, évidemment. De nos discussions, je savais qu’elle prenait soin d’elle et de sa toilette. C’était un parfum sucré, fruité, léger, mais enivrant. Il était parfait pour elle. Cependant, ce dont je me souvenais c’était de son odeur sous le parfum. Le prédateur était affolé par toutes les hormones et phéromones qui se dégageaient d’elle. Mon odorat me trompait rarement, je lui plaisais. Je sentais la femelle en chaleur. Si je ne m’étais pas trouvé sur mon lieu de travail, je lui aurais tourné autour pour encercler ma proie. Je me contrôlais donc. Autre chose retenait l’animal. Je ne sentais pas que de l’excitation, nous l’étions manifestement, mais non il y avait autre chose dans son odeur. Une chose que je n’arrivais pas à discerner. Comme son parfum, son odeur naturelle était légère, mais ...