1. Tako Tsubo


    Datte: 23/03/2022, Catégories: fh, frousses, rousseurs, inconnu, fdomine, vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, nopéné, attache, confession, policier, Auteur: radagast, Source: Revebebe

    ... pas de velours. D’abord des mots échangés, des sourires, puis enfin il me proposa un café. En tout bien tout honneur.
    
    Plusieurs fois par semaine nous nous retrouvions le midi ou le soir pour discuter de tout et de rien. Il sauta le pas un mois plus tard en m’invitant à partager le repas de midi. Il travaillait comme courtier dans une société d’assurance, paraît-il.
    
    Puis, les jours passant, comme le courant entre nous, il m’invita un soir au cinéma, puis dans restaurant renommé. Après le premier baiser chaste échangé à la sortie du restaurant, il devint plus entreprenant.
    
    Je lui avais avoué aimer le théâtre, aussi m’invita-t-il à une représentation d’une comédie romantique,La dégustation. Je m’étais apprêtée pour l’occasion, une robe fourreau noire largement décolletée, fendue sur la jambe, une étole en soie sur les épaules, mes longs cheveux roux cascadant négligemment sur mon dos, je lui faisais de l’effet, ainsi qu’à d’autres mâles de l’assistance, ce qui le rendait nerveux et jaloux.
    
    Feignant l’innocence en personne, je l’invitai à prendre un dernier verre chez moi. Ce qu’il accepta avec empressement. Aussitôt la porte fermée il m’embrassa comme un mort de faim qui se jetait sur un jambon beurre. Je l’emmenai vers ma chambre où je le déshabillai. Allongé sur le lit, il me regarda effectuer un strip-tease très sensuel. Strip-tease rapide car à part un tanga très coquin, je ne portais rien d’autre qu’une paire de bas autofixants.
    
    Son érection devint encore ...
    ... plus tendue lorsqu’il découvrit ma toison rousse taillée au cordeau, ce pourrait devenir le titre d’une nouvelle :Comment faire perdre la tête à un mâle.
    
    Comme promis, je lui offrais un dernier verre, et tandis qu’il dégustait son Armagnac, je lui cajolais le perce-neige et les deux clochettes. Son vilebrequin vibrait entre mes doigts, je me faisais forte de le faire venir entre mes mains. Son souffle s’accéléra, ses yeux se révulsèrent tandis qu’il se libérait, sombrant dans ce que l’on nomme lapetite mort.
    
    Il mit un peu de temps à reprendre ses esprits. Il faut dire que j’avais ajouté quelques gouttes de tranquillisant à son breuvage. Il affichait toujours un sourire béat quand le lui passai les menottes aux poignets, menottes bien attachées à un piton planté dans le mur.
    
    Il me fixa l’air étonné alors que je me rhabillai.
    
    — Te souviens-tu de Valérie, que tu as regardé mourir sous tes yeux, sans faire un geste pour venir à son secours… C’était ma sœur.
    
    Son sourire vacilla alors qu’il essayait de deviner mes intentions.
    
    — Je vais te laisser ici, et réfléchir à ça. À tes côtés tu trouveras un bidon de cinq litres d’eau et une paille, de quoi tenir quelques jours. Ne crains rien, l’appartement est parfaitement insonorisé et loué pour huit mois.
    
    Il commençait à paniquer et s’agiter sur le lit.
    
    — Qu’est-ce que tu fous, bordel ? cria-t-il.
    
    Alors que je refermais la porte je l’entendis hurler :Reviens, salo…
    
    J’avais loué l’appartement au nom d’une société ...