Second Empire des Sens
Datte: 22/03/2022,
Catégories:
fh,
caférestau,
fête,
Masturbation
Oral
pénétratio,
fsodo,
jeu,
historique,
initfh,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... attention.
Je lui présente sa chaise, me demandant comment Valentine va pouvoir s’asseoir dessus. Elle s’active sur les côtés de sa robe qui devient soudain plus souple. Une armature pliable, je suppose. Ce qui peut simplifier mes éventuelles futures affaires :
— Si vous voulez bien vous donner la peine, chère Valentine…
— Merci… désolée pour ce petit contretemps, mais la mode n’aide pas les femmes.
— Celle du Premier Empire était beaucoup moins contraignante.
— C’est vrai, mais elle était aussi beaucoup plus transparente.
Le dîner commence, une soubrette ainsi qu’un valet viennent nous servir les plats.
Tout se passe bien, l’atmosphère se détend. Valentine est toujours un peu sur la défensive, mais nettement moins qu’à son arrivée. Sous le charme d’une belle vue sur les environs, nous venons de finir les entrées.
Mon invitée se confie petit à petit. Elle reconnaît que ce n’est pas toujours facile d’être une femme seule avec trois grands enfants, mais elle ne se plaint pas, son défunt mari ayant laissé de quoi vivre, même s’il faut parfois le faire chichement.
Le vin capiteux aidant, je commence à tout savoir sur sa propre enfance, puis son adolescence. Elle a visiblement une forte envie de s’épancher, ça va faire sans doute des années qu’elle garde ça en elle. Pour ma part, je lâche quelques brides de ma vie, mais c’est surtout elle que je fais parler. Encore quelques aveux, et je pourrais écrire un livre sur toute sa vie. Il ne serait pas bien gros, ...
... puisque son existence n’a pas été très palpitante, comme celle de beaucoup de femmes de notre époque.
Après lui avoir rempli à nouveau son verre, je demande sur le ton de la confidence :
— Et jamais un seul amant, ou simplement un soupirant, un galant ?
— Amant, jamais. Il y a bien eu deux soupirants, comme vous dites, mais l’un n’en valait franchement pas la peine.
— Et l’autre, chère Valentine ?
— Il était nettement mieux, mais mon mari en a eu vent et l’a provoqué en duel.
Ah, on dirait que ça va devenir palpitant. Penché vers elle, je demande avec gourmandise :
— Ne me dites pas qu’il l’a occis ?
— Non, mon soupirant est parti précipitamment aux Amériques.
— Dommage pour lui… A-t-il été… audacieux envers vous ?
Elle devient rêveuse :
— Mis à part qu’il a pris ma main… et dit quelques mots doux…
— Pas plus, vous êtes certaine ?
Elle regarde autour d’elle, puis murmure :
— Et un baiser volé…
On dirait que cet épisode l’a marquée. Je comprends pourquoi. De temps à autre, dans les journaux, on lit des drames liés au fait que certaines femmes s’étiolent dans une vie morne et prennent feu au moindre compliment. Je suis même surpris que personne n’ait songé à écrire un roman sur le sujet. Mais je crains que son auteur subisse les foudres de la censure pour atteinte aux bonnes mœurs, même s’il existe bien pire derrière les sombres tentures…
— Votre mari a-t-il su pour ce baiser volé ?
— J’espère bien que non, sinon il aurait été capable de me ...