Second Empire des Sens - Histoires de Sexe

Second Empire des Sens

... crois vous l’avoir dit lors de notre première rencontre.
— C’est vrai. Et c’est tout ? Vraiment tout ?
— Oh, vous êtes infernal !
— Je veux tout savoir, ma chérie !

Elle prend une petite pause avant de répondre :

— Justement, votre façon de m’appeler ma « chérie », je sens que c’est vraiment sincère.
— Bien sûr que c’est vraiment sincère !

Elle devient cramoisie :

— Et puis… vous me faites des choses… des choses qui me font beaucoup de bien…
— C’est mon rôle de vous procurer beaucoup de plaisir.
— Mais j’ai l’impression que je ne suis pas à la hauteur pour vous rendre la pareille…
— Vous êtes avec moi, là, en ce moment, c’est déjà beaucoup. Nous aurions pu rester chacun de notre côté sans jamais nous croiser.
— Oui, c’est vrai.

Puis elle se blottit encore plus contre moi, tandis que je l’enlace. Quelques longues minutes s’écoulent, sereines. Puis elle demande :

— Armand, vous êtes vraiment certain que vous aussi, vous avez… vous avez du plaisir ?
— Décidément, vous êtes une âme tourmentée ! Vous pensez que je simule ?
— Non, non !
— Alors, pourquoi vous en faire ?

Elle avoue piteusement :

— Je ne me sens pas à la hauteur…
— Halala ! Les femmes ont la manie de se trouver des complications, là où il n’y en a pas !

Je desserre un peu mon étreinte pour mieux la contempler :

— Vous souhaitez me rendre la pareille, dites-vous ?
— Oui, si possible est…

Je repousse un peu le drap, dévoilant mon sexe flasque et repu :

— Que ...

... diriez-vous de caresser la bête et de lui donner une belle raideur ?
— Vous… vous voulez que…
— Oui, je veux que vous vous en occupiez, ma chérie.
— Mais… ce sont les femmes de mauvaise vie qui font ça ! Enfin, je le suppose !
— Et est-ce que ce sont les hommes de mauvaise vie qui font le genre de choses que vous semblez beaucoup aimer ? Dites-moi ?

Elle détourne un peu le regard :

— Euh… avec vous, ça paraît naturel…
— Je vous ferai la même réponse dans ce cas.

Valentine désigne mon sexe toujours endormi :

— Je dois vraiment… ?
— Je ne vous force pas, ma chérie. Essayez, puis vous verrez si ça vous convient. Et ne me dites pas que c’est contre les bonnes mœurs. Entre nous deux, c’est une question de plaisir, de désir, pas de « comme il faut ». Le beau monde est situé au-delà de la porte de cette pièce, pas en deçà.

Alors, timidement, elle pose ses doigts sur ma verge molle qui frémit. Puis elle s’enhardit à la caresser comme on le ferait avec un chaton. Je suppose que c’est la curiosité qui fait qu’elle continue quand elle constate que mon pénis se raidit et grossit peu à peu. Puis, elle se décide à capturer ma tige dans sa main. Elle murmure :

— C’est… étrange… ça… ça palpite…
— Il reprend vie grâce à vous.
— Uniquement parce que c’est moi ?
— Il semble bien…

Replongeant dans son passé, elle fait momentanément la moue :

— Je vous crois, car quand mon mari avait fini de faire ce qu’il avait à faire, il s’endormait tout de suite dans son coin. En ...