Second Empire des Sens - Histoires de Sexe

Second Empire des Sens

... d’autres fois !
— N’auriez-vous aucune pitié pour la pauvre femme que je suis ?
— Je veux vous voir et vous entendre jouir plein de fois.

Je la laisse se reposer un peu. À ma grande joie, c’est elle qui revient vers moi quand elle a repris des forces. Je me colle contre elle dans son dos, lui servant presque de fauteuil, profitant à nouveau de sa peau, de ses courbes. D’une voix un peu gauche, elle me confie :

— Il commence à se faire tard… Ce n’est pas que je suis mal avec vous, mais il va falloir que je songe à rentrer.
— Ne pouvez-vous pas rester avec moi jusqu’au petit matin ?
— Si je le fais, ma réputation sera ternie.
— Vos domestiques ne savent pas tenir leur langue ?

Tandis que je soupèse ses beaux seins lourds, elle fait la moue :

— Je n’en suis pas certaine et puis le voisinage…
— Tout le monde surveille tout le monde ?
— Moi, je ne surveille pas les autres, ça ne m’intéresse pas.
— Vous avez raison.

Je vois bien qu’elle a envie de m’ajouter quelque chose, mais qu’elle n’ose pas le demander. Je décide de lui tendre une perche pour savoir ce qu’elle semble avoir en tête :

— Donc vous disiez qu’il va falloir que vous rentriez, mais…
— Je n’ai pas du tout ajouté de « mais » à la fin de ma phrase !
— Mais vous l’avez pensé très fort, n’est-ce pas ?
— Euh…

Je la ceinture totalement dans mes bras, mettant mes lèvres à son oreille :

— Vous pouvez tout me dire, vous savez !
— Je… j’aurais voulu un petit cadeau d’adieu… comment dire… une ...

... dernière jouissance comme vous savez si bien m’en faire. J’ai aussi beaucoup aimé vos… vos doigts… en moi…

Elle devient écarlate. Après un fugace baiser, je murmure à son oreille :

— Je peux recommencer autant de fois que vous voulez.
— Je sais… mais il y a quelque chose qui me gêne, voyez-vous…
— Et quoi donc, ma chère Valentine ?
— Vous !
— Moi ?

Je suis un peu perdu, il y a quelque chose qui m’échappe dans ce qu’elle vient de dire. Elle incline la tête en avant, bafouillant :

— Je… je n’ose pas le… le dire… c’est gênant…
— Je dois donc deviner ? Donnez-moi quand même un peu de détails, s’il vous plaît…
— Euh… je… Vous vous êtes très bien occupé de moi…
— Oui, c’est normal, vous êtes celle que je désire ardemment, et j’adore vous voir prendre du plaisir, plein de plaisir.
— Justement, moi, mais pas vous…
— Qu’en savez-vous ? Mon plaisir, c’est justement le vôtre.
— Je sais bien que je ne suis pas experte en la matière, mais je sais quand même que les hommes ont besoin de se soulager…

Disant ces mots, elle est totalement cramoisie. J’assemble rapidement toutes les brides, et sauf erreur monstrueuse de ma part, je comprends où ma conquête veut en venir. Je suis flatté qu’elle pense à moi de la sorte. Je lui réponds doucement :

— Je vous remercie énormément, mais ce n’est pas une obligation.
— Je sais, mais… euh, voilà, vous vous rappelez que j’ai dit que je faisais comme si tout était limité à cette soirée, sans lendemain.
— Oui, je m’en rappelle, ...