Un si joli salon en briques rouges
Datte: 22/03/2022,
Catégories:
fh,
ff,
fhhh,
grp,
frousses,
extraoffre,
fête,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
totalsexe,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... monde, mais à notre façon, un bisou sur le bout rouge et luisant de tous ces hommes. Je n’ai pas compté, mais ça devait dépasser la douzaine, peut-être la vingtaine. Je ne sais plus, j’étais dans un état second !
Vers deux heures ou trois heures du matin, nous sommes enfin sortis du salon. Au-dehors, il fait assez frais, mais ça ne me réveille pas pour autant. Je plane à quinze mille, comme on dit. Réunissant mes dernières forces, je dis au revoir à ma nouvelle copine ainsi qu’à son mari, après avoir échangé nos téléphones et nos mails. À peine sortie du parking, je m’endors carrément dans la voiture. Il faut dire qu’il y a plus de cent kilomètres pour rentrerat home, et que je suis complètement fourbue, totalement vannée, je me suis bien dépensée ! Par la suite, je me souviens vaguement m’être un peu réveillée pour sortir de la voiture, mais sans plus. Je ne suis même pas certaine de ce souvenir ! Je pense même que c’est Gilles qui m’a portée dans ses bras de la voiture au lit.
Il fait clair, je viens de me réveiller, je regarde aussitôt l’heure : déjà treize heures !
Je suis seule au lit, je me redresse, j’enfile mon peignoir. En sortant de la chambre, je constate qu’il flotte une certaine odeur dans l’air. On dirait du poulet. Me voyant arriver dans la cuisine, Gilles s’adresse à moi :
— Hallomeine Liebling ! Tu as bien dormi ?(il m’embrasse)
— Ja, ich habe gut geschlafen, danke ! Tu as acheté un poulet ?
— Oui, il y a une heure de ça, avec des pommes de ...
... terre, des Kartoffeln.
— Tu étales ta science germanique, mon chéri ?
Tandis qu’il s’accroupit devant le four, il répond :
— Je fais ce que je peux,meine Liebling ! Tu parles parfaitement français, nos enfants sont remarquablement bilingues, et moi, je bredouille quelques malheureux mots d’allemand, alors que ça va faire bientôt trente ans que je vis avec toi.
— Que veux-tu, mon Gillou, tu n’es pas doué pour les langues…
— Sauf pour t’embrasser ou te donner du plaisir…
— Großer Dummkopf !
Gilles se contente de sourire. Je me sers une tasse de café, j’en ai besoin. Durant ce temps, mon mari continue :
— Les organisateurs de la partie libertine ont été fort contents de votre prestation, à vous les femmes, et aussi de celle de Bernard.
— Bref, il n’y a que de toi qu’ils n’ont pas été satisfaits !
Mon mari néglige ma petite pique :
— Du coup, ils m’ont offert des invitations gratuites pour leur club belge qui est situé à la frontière entre Valenciennes et Maubeuge, mais plutôt côté Maubeuge. Ce club est assez réputé, propre ; de plus, le buffet fait partie de la prestation. En ce qui concerne les invitations, j’en ai donné la moitié à Géraldine et Bernard, ce qui me semblait équitable.
— Tu as bien fait. Côté Maubeuge, dis-tu, ce n’est pas tout à fait la porte à côté !
— C’est vrai, mais sache qu’ils ont aussi des chambres, ce qui évite de reprendre la route après s’être bien défoulé. D’ailleurs, toi-même, tu as carrément sombré dans la voiture. Idem pour ta ...