Un si joli salon en briques rouges - Histoires de Sexe

Un si joli salon en briques rouges

... seins, mon ventre et mes cuisses. Géraldine n’est pas épargnée. Ça semble même beaucoup l’amuser. Tant mieux pour elle !

Elle et moi, nous nous redressons pour contempler nos corps souillés de sperme. Se tournant vers moi, Géraldine s’esclaffe :

— Eh bé ! Ils ne t’ont pas loupée sur le visage !
— Je le sens… Toi non plus, ils ne t’ont pas loupée !

Elle passe sa main sur ses cheveux :

— Ah les salauds, ils m’en ont mis aussi sur les cheveux ! Comment je vais me débarrasser de ça ?
— Avec un bon shampoing et une douche bien chaude, ma chérie !
— Ah ? T’as déjà connu ce genre de chose, Sandra ?
— On appelle ça dubukkake, un mot japonais. Pour répondre à ta question, oui, ça m’est déjà arrivé, mais je n’en fais pas souvent, je l’avoue.

Elle se relève, toisant les hommes qui l’entourent toujours :

— Messieurs, ma copine et moi allons prendre une bonne douche. Mais interdiction que nous déranger. Laissez-nous respirer un peu et nous remettre de nos émotions. Mais nous reviendrons, c’est promis.

L’un des organisateurs traduit en anglais puis en néerlandais ce que Géraldine vient de dire. Sachant assez bien m’exprimer en anglais, je constate que la traduction est parfaite. Quant au néerlandais, il est assez proche de ma langue maternelle, l’allemand, et dans les grandes lignes, la traduction doit être bonne, elle aussi.

Quelques instants plus tard, Géraldine et moi sommes sous la douche, la même, en train de nous savonner copieusement. Bien que les ...

... douches soient un peu à part dans la zone libertine, je devine qu’on est certainement en train de nous zieuter copieusement, sans doute à l’aide de caméras dissimulées en hauteur.

Tout en massant son corps couvert de mousse, ma partenaire de débauche soupire :

— Eh bé ! Quelle soirée ! Si j’avais su tout ce qui me serait arrivé en venant ici !
— Tu aurais fait demi-tour ?
— Tu veux rire ? Grâce à toi, j’ai pu réaliser un de mes fantasmes les plus fous et ce n’est pas terminé !
— Toi, on te donne le petit doigt et tu prends tout le bras !

Elle rit franchement :

— Ce n’est pas faux ! En parlant de petit doigt et de bras, si je puis me permettre, Sandra…

Elle se plaque contre moi, puis m’embrasse voluptueusement tout en frottant lascivement son corps contre le mien. Je me laisse faire, me disant que les hommes qui nous regardent sans doute doivent bander comme des ânes !

Comme promis, nous sommes revenus au milieu de ces hommes en rut. Comme je l’avais deviné, notre douche a été suivie sur divers écrans vidéo. Et c’est reparti pour une débauche de positions, d’hommes à consommer puis à jeter ! Parfois, je découvre mon mari dans la masse de mes partenaires du moment, et même, au moins une fois, Bernard.

Néanmoins, au bout de quelques heures, Géraldine et moi commençons à fatiguer. Ça va faire quand même quelques heures que nous donnons de notre personne et que nous nous dépensons sans compter !

D’un commun accord, nous décidons de dire au revoir à tout le ...