1. Mémoires vives


    Datte: 19/03/2022, Catégories: fh, ff, fplusag, inconnu, noculotte, vidéox, confession, nostalgie, Humour Auteur: radagast, Source: Revebebe

    ... et ronds. Quand elle voyait mon regard s’égarer dans l’échancrure de son décolleté son sourire s’élargissait et ses prunelles pétillaient.
    
    Mon sens de l’observation et ma grande sagacité me permirent aussi de découvrir que, sitôt mon breuvage servi, la belle aubergiste resserrait les lacets de son corsage et partait servir la clientèle, ses trésors de nouveau cachés, Bébert n’y voyait que du feu. Elle ne sedélaçait que pour moi. Rien que pour mes yeux, aurait dit 007.
    
    Elle m’affola ainsi durant quelques semaines, affichant toujours le même sourire mutin, le même regard de braise et la même poitrine incendiaire.
    
    Puis vint le temps où les travaux autour de la zone d’intérêt biologique allaient prendre fin. Il me restait une semaine de boulot en tant qu’ouvrier forestier. Je devais ensuite rejoindre mon poste, loin du Nord et de la forêt de Saint-Amand.
    
    Je dégustais une de mes dernières bières à L’Épervier, et alors que je me rendais aux cagoinces accompagné par les beuglements alcoolisés de Bébert, une main fine et délicate me tira à l’intérieur de la remise. Il y faisait noir comme dans le cul d’un taureau par une nuit sans lune.
    
    Par-dessus l’odeur de renfermé, je sentais le délicat parfum de la patronne.
    
    Et là, parmi les caisses de bière et de Pschitt orange et Pschitt citron, elle m’embrassa à pleine bouche en gémissant. Je glissais les mains sous son chemisier, caressant la peau douce de son dos, emprisonnant de mes grosses pattes calleuses ses mignons ...
    ... nénés aux tétons dressés.
    
    Pendant que j’explorai sa poitrine, elle s’attaqua à ma ceinture et ma braguette. Je passai une main sous sa jupe et remontai jusqu’à ses fesses, pour me rendre compte que nulle culotte ne protégeait ses merveilles.
    
    Mes mains remplaçaient mes yeux et ce qu’elles « voyaient » me remplissait d’aise.
    
    Elle posa un pied sur une caisse de canettes, me laissant le libre accès à sa toison soyeuse et surtout son juteux fruit de la passion.
    
    Elle avait réussi à déballer mon marteau à boules et le présenta tout de go à son narthex. Je m’y arrêtai un instant, le temps de faire pénitence puis remontai d’un seul coup sa nef jusqu’au chœur. Nous nous escrimâmes ainsi durant cinq minutes, nos ventres se heurtant de plus en plus violemment, elle s’ouvrant tant et plus, moi essayant de la transpercer jusqu’à l’âme.
    
    Pour finir, Marion s’accrocha à moi, se bâillonna avec mes lèvres pour assourdir son cri de plaisir dans ma bouche et trembler tel un jeune chaton loin de sa mère. Je la serrai contre moi le plus possible, comme pour la souder à mon corps tandis que je me libérai en de longs jets voluptueux dans son antre accueillant.
    
    Nous mîmes encore cinq minutes à reprendre nos esprits, encore incertains sur nos jambes.
    
    Lorsque nous nous séparâmes, je sentis une larme sur sa joue.
    
    — Merci, murmura-t-elle en m’embrassant avant de sortir la première.
    
    Dans la salle, Bébert entamait un discours d’une voix pâteuse. Personne ne s’avisa de notre absence ...
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