La Vie de Solange, ou les mémoires de la Comtesse de *** (11)
Datte: 19/03/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Mir, Source: Xstory
... mes fesses et allai me mettre dos au mur, jambes écartées. Je m’apprêtais à ôter, enfin, les crochets de mon corsage, lorsqu’il me retint :
- Non, je vous prie, ma cousine. Ainsi vêtue, robe relevée, corsage encore mis, vous êtes… Oh, vous êtes splendide, je n’en ai que plus envie de vous posséder.
Je songeai alors à ce qu’il avait attendu de Claudine lorsque je les observais dans la clairière : qu’elle crie de souffrance feinte et qu’elle lui résiste. Je voyais bien en quoi ma robe troussée, ma gorge sortie à la hâte, mon corps furtivement exposé pouvaient lui plaire : il pouvait avoir le sentiment de me forcer, sans doute. Mais c’était aussi ce que j’attendais de lui, pour effacer ces moments terribles avec le valet.
Je gardai donc mon corset et écartai les jambes.
Mon cousin m’enfila hâtivement puis resta fiché en moi, baisant délicatement mes lèvres, pressant ma gorge de ses mains, m’embrassant, abandonnant mes lèvres pour mon cou qu’il léchait et mordait doucement.
- Est-ce bien, ainsi, mon aimée ?
- Mon cousin, vous me faites tant de bien, en me prenant comme le fit un homme vil et lâche voici quelque semaines…
Armand interrompit ses caresses et me fixa, sa respiration accélérant légèrement.
- Ô ma cousine, ma pauvre cousine, pardonnez-moi, j’étais furieux l’autre jour quand le prêtre… je ne savais pas… Vous avez tant souffert, mon doux ange… Ô dites-moi, que vous ont-ils donc fait ces valets, ces métayers, ces inconnus dont vous parliez dans ...
... le confessionnal ?
Ce disant, il haletait plus que jamais.
- Dites-moi, dites-moi tout… Vous ont-ils forcée ?
Il commença à légèrement bouger en moi.
J’essayai de parler, tâchant de ne laisser échapper le moindre gémissement de plaisir, et murmurai :
- Je… Non, pas vraiment mon tendre cousin, j’aurais pu fuir ou refuser… mais je n’avais pas vraiment le choix, étant femme en ce temps… en ce lieu…
- Que vous ont-ils fait ? Ce valet qui vous prit à même le sol, disiez-vous, racontez-moi…
Mon cousin ralentit ses mouvements de hanches, pour me laisser retrouver mon souffle.
- Mon cousin bien-aimé, il me fit tant de mal, et tant de bien aussi lorsque je pensais à vous pendant qu’il m’assaillait, qu’il me saillait, imaginant vote verge, vos mains, vos lèvres, vos dents, en lieu des siennes…
Mon cousin accéléra légèrement ses mouvements de besognage, puis ralentit.
- Mais dites-donc, par pitié, mon ange, vous me mettez au supplice ! Je voudrais tant vous faire du bien pour compenser ce mal, vous faire du bien par là où il vous a blessée !
- Il me prit contre un mur, comme vous le faites maintenant…
Mon cousin haleta brièvement et reprit ses mouvements, lentement.
- Ainsi, ma cousine ?
- Non, sauvagement, brutalement, se servant de moi comme d’un vulgaire fourreau pour son vît, griffant et mordant ma poitrine en même temps, et…
Mon cousin accéléra vigoureusement, me coupant la parole. Il murmura à mon oreille, en pétrissant mes seins et ...