1. Avant l'heure, c'est pas l'heure...


    Datte: 13/03/2022, Catégories: fh, inconnu, hotel, boitenuit, caresses, Oral nopéné, coupfoudr, Auteur: Enzoric, Source: Revebebe

    ... Pas maintenant.
    — Ha ! Oui ! C’est vrai ! Tu maries jamais les plaisirs. Ou alors t’as peur de découvrir ce qu’il contient.
    — Non.
    — Pas curieux ?
    — Non.
    — OK. Vais m’éclater. Moi.
    
    Pris de panique, je me retournai pour tenter de la retenir.
    
    Inutile tour de chaise !
    
    Elle était face à moi, et, avant que je ne puisse ouvrir la bouche, elle collait ses lèvres aux miennes. Passée la surprise, je la laissai, à nouveau, prendre un contrôle que, décidément, j’avais totalement perdu. Elle me picora délicatement les lèvres, puis, ne sentant pas la moindre résistance, elle glissa sa langue entre.
    
    Lentement, savourant tout l’effet et l’emprise qu’elle avait sur moi, elle chercha la mienne, joua avec, tout en se glissant entre mes jambes. Partant du visage, elle glissa ses mains, fit une légère halte sur mon cou, joua quelques secondes avec la pointe de mes seins, puis descendit jusqu’à les poser sur mon sexe.
    
    — T’as pas débandé ou quoi ? chuchota-t-elle, lèvres posées contre les miennes, avant de couper court à toute réponse en enroulant sa langue à la mienne.
    
    Comment se pouvait-il qu’elle me possède ainsi ?
    
    Jamais personne n’avait pu ? N’aurait pu ?
    
    Et pourtant. J’étais à sa merci. Un pantin. Un jouet. Une marionnette dont elle avait su trouver les ficelles et qu’elle maniait maintenant à sa guise, suspendue à ses lèvres. Et loin de me déplaire, je savourais cette emprise avec un plaisir aussi puissant qu’étaient délicats ce baiser et ces caresses. Elle me ...
    ... possédait. Parfaitement conscient qu’elle me manipulait, incapable de faire le moindre geste, je la laissai faire. Mieux. J’y trouvais mon plaisir. Je ressentais son souffle sur ma joue, plus encore que ses doigts chatouiller mon sexe à travers le jean.
    
    Lorsqu’elle me dit : « ouvre les yeux », et que je vis briller ce pouvoir tout en savourant l’humide contact de ces lèvres sur les miennes, j’étais au bord de l’explosion.
    
    Par quel miracle pouvait-on être connecté au point qu’elle ressentit que j’allais jouir ?
    
    Est-ce humain de deviner à ce point un autre être que soit ?
    
    Qu’importe ! Elle sut ! Aussi brisa-t-elle tout contact, et me dit simplement :
    
    — Ce soir on inverse les rôles. Mais avant je vais danser… et toi, boire.
    
    Elle recula, fit pivoter mon siège, me fit un humide baiser dans le cou, puis m’acheva d’un langoureux :
    
    — Ne bouge pas, bois, et quand le moment sera venu, quand je serai humide de partout, alors…
    
    Comme d’habitude le barman me servit bières à la chaîne sans que je ne bouge. Sans que je ne la cherche des yeux, sans qu’elle ne daigne venir me rassurer de sa présence.
    
    Comme d’habitude, j’avais l’air absent. Ailleurs. Loin de ce lieu bruyant. Loin de cette foule se déhanchant. Loin de tout. Je faisais le point avec moi-même.
    
    — C’est le dernier, m’avertit le barman comme il l’avait si souvent fait.
    
    Sortant de mon habituelle absence, je fixai quelques instants le verre, puis le vidai d’un trait. Après un passage par les toilettes, ...
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