1. La maman marocaine de mon pote


    Datte: 07/03/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Yanis93, Source: Hds

    ... fesses. Elle avait tendance à marcher le dos très droit, presque voutée, ce qui faisait ressortir son postérieur, si imposant qu’on aurait pu poser son assiette dessus et manger en toute tranquillité. Pour être sincère, je me suis souvent masturbé en pensant à elle et ça m’arrive encore aujourd’hui d’ailleurs.
    
    Bien des années plus tard, alors qu’ils avaient déménagé à Ermont, je leur rendais visite dès que je le pouvais. A la retraite, le papa passait le plus clair de son temps au bled où il gérait les différentes constructions qu’il avait fait bâtir. Samira partait l’été, mais le reste de l’année elle le passait à la maison à s’occuper de ses enfants. Mounir n’était pas un enfant de cœur, et les conneries de gamins sont devenus des soucis bien plus compliqués à gérer mais elle s’en occupait, seule, sans jamais se départir de son sourire lumineux. Les années n’avaient pas entamé sa beauté, et ses kilos ajoutés depuis lui permettaient de conserver ce visage si doux, aux traits fins. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais les femmes rondes vieillissent beaucoup mieux, leur peau est moins creusée par les années.
    
    A l’époque où les faits se sont passés, j’avais 23 ans, et mes obligations ne me permettaient plus de passer aussi souvent. Je voyais plus Mounir seul, à l’extérieur, où parfois au parloir quand les choses tournaient mal pour lui. Malgré l’espacement de nos rencontres, je considérais toujours sa famille comme la mienne et ça n’a pas changé depuis. Si j’ai fait ...
    ... référence à la prison c’est justement car ça a joué sur le déroulé des choses. Il était en prison pour une grosse arnaque, une boite qui vendait à des clients des produits qui n’existaient pas. Forcément ça a fini par se savoir et vu ses antécédents, il est parti faire un séjour à l’ombre. Mounir avait besoin de quelque chose chez lui mais à cette époque, il refusait que sa mère vienne lui rendre visite. Une habitude qu’il a gardée depuis, « je vais pas lui infliger ça » me répétait il en boucle. Son frère aurait pu lui ramener mais il était au Maroc à cette période et j’ai donc accepté volontiers. Ca me faisait plaisir de l’aider et de revoir sa mère et ses sœurs. En rentrant j’appelais sa mère pour lui dire que je passerai le lendemain, elle semblait enchantée me demandant comment allait la famille.
    
    C’était un mercredi. Je n’oublierai jamais cette journée. Il faisait beau, et surtout très chaud, nous étions début juin et la température me semblait excessive pour la saison. La route était anormalement calme ce jour-là, comme si tout le monde s’était donné le mot pour éviter sa voiture et squatter les parcs qui bordaient les bords de Seine. Dans ma super 5 blanche, sans clim évidemment, je crevais de chaud, j’avais beau avoir ouvert les deux fenêtres, rien n’y faisait, de grosses goutes perlaient le long de mon dos. Tout ce que je déteste.
    
    J’arrivais à 14h, avec des pâtisseries achetées à la boulangerie de mon quartier le matin même, connaissant son goût pour le sucre, ...
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