La maman marocaine de mon pote
Datte: 07/03/2022,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Yanis93, Source: Hds
Mounir, je le connais depuis tout petit. Pour vous dire, on était à la maternelle ensemble. Très vite nous sommes devenus de bons amis, puis les meilleurs comme on aime se le répéter plus jeune. On fantasme sur des vieux jours entre potes, mais bien souvent on se perd de vue. Avec lui ce ne fut jamais le cas. Il habitait dans la cité à côté de la mienne, avec ses parents, son petit frère et ses deux petites sœurs. Franchement, on était toujours fourré l’un chez l’autre. A jouer, rigoler, faire des conneries jusqu’à ce que les parents mettent un coup de pression ou change de chaîne quand les ados blindés de beverley Hills en venaient à se prendre la bouche, « pas de ça chez nous » ronchonnait son père en appuyant d’un coup sec sur la télécommande. Sa famille était marocaine, originaire de Oujda où je suis souvent parti avec eux. Le paternel était beaucoup plus âgé que sa maman, Malika. Je n’ai jamais su le vrai du faux, vous connaissez les tabous qui règnent autour de cela dans certaines familles, mais il semblerait que sa mère n’ait pas eu vraiment le choix. Lui avait perdu sa première femme, et il fallait qu’il se remarie. Il vivait déjà en France et l’avait fait venir du bled, un mariage arrangé en quelque sorte. Comme dans la plupart des familles maghrébines, il n’y avait aucune démonstration physique ou sentimentale à la maison, et pour être honnête, ils ne me semblaient pas partager grand-chose hormis la couche. Quoi qu’il en soit, j’ai passé chez eux les plus belles ...
... années de ma vie. Contrairement à chez moi, il y avait toujours de la famille qui débarquait, les cousins, tantes, tontons, et on se marrait, dévorant les matchs de foot ardemment. Que de bons souvenirs durant les ramadans… Je le précise tout de suite, Malika était une seconde mère pour moi. Elle me traitait comme ses propres enfants, allant même parfois jusqu’à me privilégier sur les parts à table ou me donnant les meilleurs morceaux, invité oblige. Elle était gentille, toujours souriante, affable, ayant le sourire facile. Elle ne travaillait pas et s’occupait des enfants, pendant que lui bossait chez Renault comme ouvrier. L’appartement n’était pas très grand et des années plus tard, ils ont déménagé pour avoir une pièce supplémentaire dans le 95, le département voisin. A la maison le plus clair de son temps, elle a comme beaucoup de mamans au foyer, pris des kilos avec les années. Grande amatrice de sucre, elle était très gourmande et ne semblait pas se soucier de sa ligne. Pas très grande elle avait des formes avantageuses, voir débordantes au niveau des hanches. Une poitrine volumineuse et un très joli visage qui en faisait une femme ravissante à mes yeux même si elle ne correspondait évidemment pas aux critères de beauté en vigueur. A chacune de ses sorties elle couvrait ses cheveux d’un voile qu’elle retirait une fois à la maison, et notamment devant moi, au vu de ma place dans la famille. Elle avait une jolie chevelure noir corbeau qui lui tombait presque jusqu’aux ...