1. Le grimoire


    Datte: 04/03/2022, Catégories: fh, fhh, extracon, profélève, grossexe, bizarre, campagne, Collègues / Travail Oral pénétratio, Partouze / Groupe fsodo, conte, fantastiqu, fantastiq, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... pu confirmer le bruit qui courait serait faux. Rodolphe se laissa aller à quelques culbutes bien senties qui ne firent que grandir sa réputation. Si bien que, avec le chantier de l’école impérativement dans le temps des vacances et tous ces nombreux petits chantiers, il fut contraint d’embaucher, de faire des équipes, d’acheter un second fourgon… Et Mathilde était submergée de travail, ayant décidé de prendre aussi en charge la gestion de la petite entreprise. Ils eurent à peine le temps d’aller aux obsèques de la mère de Jeanine, qui avait trouvé l’amour avec le gentil garçon qui avait accompagné (ou poussé) sa mère jusqu’à son extrémité. Elle était morte d’une « fausse route » en buvant une tisane.
    
    On racontait que Jeannot avait l’Anglaise pour maîtresse attitrée, son mari la délaissant pour une « créature » peu recommandable, ce qu’il voulut bien reconnaître lorsque son patron le questionna.
    
    — Mais ça, c’est du passé, lui dit-il. Elle a trouvé mieux, la salope.
    
    Son mari fut contraint à un voyage en Angleterre pour une histoire de succession. Il ne pouvait décemment pas emmener avec lui le sulfureux succube, la remit donc dans le grimoire et celui-ci dans la cachette secrète du piédestal de l’armure. C’était sans compter avec l’œil affûté de Suzy qui avait bien repéré comment ouvrir la trappe. Dès son époux parti, la maligne s’empara du grimoire et tenta de le déchiffrer toute une nuit durant. Au matin, à l’aide de ses notes, elle tenta sa chance avec la formule ...
    ... qu’elle avait reconstituée :
    
    —Femuavuar tabelbit purfure mongrotru
    
    Et un nouveau succube apparut. Ce n’était plus une blonde pulpeuse, mais un gros noir de près de deux mètres, bâti comme un apollon, avec un gourdin de trente centimètres perpétuellement tendu vers le ciel, on appelle ça un « incube » le masculin de succube. Depuis, Suzy se faisait démolir son gros pétard à longueur de journée sans la moindre retenue, pulvérisant les performances sonores de toutes les cantatrices.
    
    — Et le pire, ajouta Jeannot, c’est qu’il est capable de remettre ça aussitôt, jamais fatigué.
    
    Tant mieux pour Suzy, tant pis pour Jeannot, qui dut se contenter de prendre la succession de son patron sur les chantiers, lorsque celui-ci disait aux clientes :
    
    — Je vous laisse entre de bonnes mains…
    
    Enfin, dans le creux de l’hiver suivant, Rodolphe et Mathilde prirent le temps de passer devant monsieur le Maire. Celui-ci remporta les élections, mais ni les travaux effectués ni ses amitiés politiques ne purent sauver l’école à la rentrée suivante. Mathilde, contrainte de partir pour un autre poste, se mit en disponibilité et fonda avec son époux une SARL. Comme Rodolphe avait vendu sa maison à… des Anglais pour habiter avec Mathilde, ils rachetèrent l’école à la commune, habitèrent le logement rénové, installèrent les bureaux dans les classes vides, la cour et le préau servant au matériel et aux camions.
    
    La renommée du petit maçon dépassa vite les frontières du village ce qui, mine de ...