Modèle d'un soir - Histoires de Sexe

Modèle d'un soir

... m’autorises, j’aimerais maintenant te le montrer dans une pose beaucoup plus suggestive…
— C’est-à-dire ?
— Et si tu commençais par enlever ta robe ? Et on décide ensemble.

Me levant du canapé, je m’exécute assez mécaniquement, me retrouvant ainsi en string, soutien-gorge et bas devant lui. Charles me propose de m’allonger sur le parquet, la tête tournée vers la baie vitrée et il s’installe un mètre derrière moi en vue plongeante. Heureusement, le sol semble chauffé…

— Tu peux plier la jambe gauche ? … genou vers le haut… pose ton bras gauche sur le sol… ta main droite posée entre tes jambes. Ne bouge plus : je reviens.

Charles disparaît quelques secondes puis se réinstalle. Il utilise son téléphone portable, prend une photo et vient s’asseoir à côté de moi pour me montrer l’écran.

— C’est pas mal, me dit-il, avec un ton presque déçu.
— Tu n’as pas l’air convaincu,
— C’est pas mal, mais ce serait plus érotique sans tes sous-vêtements…
— Ah !
— Tu veux essayer ?

Passant les mains dans le dos, je dégrafe mon soutien-gorge pour le retirer. Plus hésitante, je fais glisser ma culotte essayant de garder les cuisses serrées.

Charles se relève et me fait reprendre la pose.

— Enlève aussi tes bas, que tu sois la plus naturelle possible (je m’exécute). Ferme les yeux, comme si tu rêvais… c’est bien là.

Nue comme un ver, je suis face à Charles qui s’est installé à genou à un mètre de moi, il dessine, alternant la tête vers son carton supportant son ...

... Canson, et des regards vers moi.

— Maintenant, ouvre les yeux et regarde-moi… comme si j’étais ton petit ami, me dit-il d’un air concentré
— Comment ça ?
— Entre sourire et envie, tu vois ce que je veux dire ?
— Je peux essayer
— Imagine un beau jeune homme près de toi !

Il me fait sourire mais ce n’est pas un beau jeune homme que j’imagine, mais je me focus sur lui. Charles est un bel homme, près de la soixantaine au vu de son vécu et de nos premiers échanges pendant le trajet. Une belle carrure, des traits de visage marqués mais qui lui donnent de la présence, qui donnent à cet homme un charme fou en plus d’une élégance et d’un charisme évident.

Mes yeux scrutent son physique, la chemise blanche parfaitement ajustée, un pantalon chino d’un gris clair lui aussi ajusté… et au hasard de mon regard, enfin pas si hasard que cela, je perçois la déformation au niveau de la braguette qui, en fait, attire ma curiosité.

Je ne sais pas si ce sont mes pensées mais mes tétons me semblent durcir tout à coup. Mes petits seins, encore plus plats dans cette position, s’enorgueillissent pour apparaître sous leurs meilleurs jours.

— Éloïse, est-ce ton imagination qui donne cette petite couleur à tes joues ? J’ai bien l’impression que ton corps trahit tes pensées ?
— Suis-je la seule ? Mais moi, mes vêtements ne peuvent le cacher… rétorquai-je peut-être un peu trop rapidement.

Qu’est ce qui m’a pris de lui répondre cela… je réalise alors tout le contenu de mon propos quand il ...