Modèle d'un soir
Datte: 02/03/2022,
Catégories:
fh,
hplusag,
fsoumise,
hdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
caresses,
Oral
pénétratio,
double,
Auteur: Elo, Source: Revebebe
... pas que je me trompe.
Les escaliers, et à peine sortie une voiture m’attend bien, en warning, quelques mètres plus loin. J’ouvre la porte arrière pour m’installer quand le chauffeur qui finalement n’est autre que Charles me lance un « Je me suis dit que ce serait plus sympa de venir moi-même ! ».
Assise à côté de lui, il m’avoue attendre depuis déjà presque une demi-heure.
— Je suis impatient depuis que l’on a raccroché, alors j’ai préféré venir moi-même.
Pendant la demi-heure du trajet, Charles me partage son goût pour le dessin, et le plaisir que j’ai accepté, jusqu’à ce que le portail d’une maison bourgeoise se referme derrière nous.
— Allez, entre, bienvenue chez moi !
Face à nous, un grand salon donnant sur un jardin très bien entretenu. Alors que je le complimente aussi bien sur l’intérieur que l’extérieur, Charles m’avoue que le dessin et le jardin sont ses refuges depuis que sa femme l’a quitté suite à une longue maladie. Il vit seul ici depuis une dizaine d’années.
Nous nous dirigeons vers une petite pièce attenante, il sort une clé de sa poche et l’air malicieux me glisse « Et voici ma galerie ! ». La pièce ne comporte qu’un canapé, une table basse, un chevalet de dessin et son tabouret ; seuls les murs sont remplis de dessins qui attirent mon regard. Que des nues. Que des nues de femmes, ou devrais-je dire jeunes femmes. Le décor est posé si j’avais un doute sur le dessin qu’il compte faire de moi.
— Tu veux boire quelque chose, un café, un ...
... jus, de l’eau ?
— Non, merci, Charles, ça ira
— Mon atelier te plaît ?
— À vrai dire, j’ai l’impression que je ne suis pas la première à y venir…
— Oui, jusqu’à présent j’ai eu de la chance ! Quelques modèles ont bien voulu se donner à mon regard.
— Et au vu des dessins, de manière assez impertinente…
— Oui, c’est pour cela que je ferme la pièce à clé ! Je ne voudrais pas que des visiteurs gâchent la confiance que beaucoup de jeunes femmes m’ont accordée en se dévoilant ainsi. Et j’espère que je pourrais t’accrocher à ces murs… Bon, et si je commençais par te tirer le portrait, pendant ce temps tu me parleras de toi. Allez, assieds-toi sur le canapé et regarde vers l’extérieur.
Et pendant une demi-heure, Charles dessine. Il me pose tout plein de questions sur moi, mes passions, mon travail ; plus les minutes avancent plus ses questions deviennent personnelles, intimes jusqu’à me faire rougir en me demandant si je le trouve charmant.
— Ah enfin, je te fais rougir ! Le portrait en sera d’autant plus vivant, me dit-il en souriant.
Puis après quelques minutes silencieuses, il vient s’asseoir à côté de moi en me tendant le résultat de son travail. « Alors ? »
C’est bluffant.
— Tu trouves cela ressemblant ?
— Quel coup de crayon ! Je ne sais quoi dire… ça me rajeunit, non ?
— C’est comme ça que je te vois.
— Ça me donne un côté espiègle non ?
— Tu ne l’es pas ? me taquine Charles,
— Je me vois plutôt timide !
— Je suis sûr que c’est une façade… et si tu ...