Série insolite. Épisode 8 : « Aurélien ». La vengeance est un plat qui se baise froid.
Datte: 23/02/2022,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Perruche, Source: Hds
... m’étais acheté une moto enduro et lors de mes balades, je passais toujours dans le quartier chic de la ville où j’apercevais Émilie, la fille du maire que je n’avais jamais oublié. Cependant, c’était comme dans la chanson de Calogero « Celui d’en bas. » J’avais comme l’impression que je ne l’intéressais pas. Je la voyais quelques fois dans le bus, elle était encore plus jolie qu’auparavant, une vraie bombe et avait des formes que je trouvais parfaites.
Très coquette mais très BCBG, elle aimait être regardée et désirée, comme elle était toujours entourée de gars plus âgés, certaines mauvaises langues du village, disaient d’elle : « C’est une vraie salope. » sa réputation était faite, c’était la raison pour laquelle, je n’avais jamais osé l’aborder. Pourtant lorsque nos regards se croisaient, j’en mourais d’envie. Ce samedi fin mai 1990, il était déjà 16 heures, je finissais de remonter la mobylette d’une copine qui devait venir la reprendre le dimanche en fin d’après-midi. Quelle surprise, lorsque je vis Émilie pénétrer dans mon atelier :
— Bonjour Aurélien !
— Salut Émilie ! C’est pourquoi ? Lui demanda-il en admirant son décolleté provoquant.
Bien entendu, tous les garçons de notre âge fantasmaient sur elle, c’était un canon et de nombreux mecs désiraient sortir avec cette beauté. Je lui souris tout en la dévisageant pendant qu’elle expliquait son problème. Son scooter fonctionnait très mal et devait se présenter pour son premier jour de stage le lundi. J’étais ...
... aux anges, mon Émilie avait besoin de moi, c’était une occasion rêvée pour lui avouer ma flamme, me disant : « Si seulement le courant pouvait passer. » Lorsqu’elle était descendue de son deux-roues, c’était la première fois que nous nous faisions la bise. Je ne voulais surtout pas gâcher notre rencontre :
— Je vais faire un tour avec et je te dirai ce qui cloche.
— Attends, je monte derrière-toi.
Je pris la route le long du canal avant d’aller sur la nationale, Émilie me prenait par la taille, ses mains douces sur mon ventre, me faisaient un bien fou, elles me faisaient vraiment de l’effet. Nous avions roulé une bonne dizaine de minutes, son véhicule fonctionnait correctement, mais j’avais envie de rester encore un peu comme ça. Toutefois, je ne comprenais pas sa démarche son scooter était en parfait état, je n’en fis pas la remarque et en revenant à l’atelier, je lui dis :
— Le moteur doit faire l’objet d’une révision, il faut effectuer une vidange et un bon réglage. Ton embrayage est fatigué mais tu peux encore rouler comme ça, il n’y a pas le feu.
— J’en aurais besoin très rapidement. Tu pourrais me faire cette révision, je vais en stage lundi matin ?
Cette révision pouvait attendre, je me demandais bien pourquoi Émilie était venue me voir. Elle aurait très bien pu demander au mécano de la mairie, néanmoins je jouai le jeu jusqu’au bout :
— Non ! Ça m’ennuie mais…Je n’ai pas le temps, j’ai cette mobylette à remonter pour une copine et nous sommes déjà ...