1. Trois jours surréalistes


    Datte: 21/02/2022, Catégories: fh, extracon, candaul, hotel, caférestau, jalousie, dispute, reconcil, cérébral, Oral pénétratio, confession, extraconj, Auteur: L'artiste, Source: Revebebe

    ... Je n’en trouve pas le courage et me sens impuissant face à cette situation qui me glisse de plus en plus entre les doigts.
    
    L’heure tourne et je suppose mon Amour dans les bras de cet abject individu. Il doit être en train de la baiser comme les actrices que je mate sur mes vidéos et cela me donne la nausée, pourtant…, je bande ! Oui, le contexte m’excite tout autant qu’il me rend malade ! Réfléchir avec cohérence s’avère compliqué lorsque Pôpaul décide de se redresser… l’endroit semblant désert, je sors ma queue pour m’astiquer en imaginant mon trésor sucer Apollo. Affligeant ! Pire, je jouis en fantasmant Natacha sauvagement prise en levrette par l’engin démesuré de mon rival. Je m’essuie tant bien que mal et repars, j’en ai assez vu !
    
    –––oooOooo–––
    
    Une fois rentré, je récupère une bière fraîche à la cuisine et m’installe au canapé pour attendre impatiemment le retour de ma femme. J’ai beau essayer de me changer les idées, rien n’y fait. Je vais inévitablement perdre l’amour de ma vie, mais paradoxalement, avoir été le témoin de son forfait ne cesse de m’exciter.
    
    Une nouvelle fois, j’ai honte et ne comprends pas. J’ai envie de tout casser, mais reste là, assis sur ce satané canapé. J’aurais pu intervenir à l’hôtel, j’ai préféré me masturber. Est-ce de la lâcheté de ma part ? Toujours est-il qu’un bon coup de boule bien placé sur le nez d’Apollo aurait à coup sûr mis un terme à cette situation intolérable. Je n’ai pas agi, je me sens méprisable.
    
    J’entends ...
    ... enfin la voiture de Natacha s’immobiliser au garage et décide de rester dans le noir. Pris de tachycardie, un mélange étrange de jalousie, de colère et d’angoisse m’envahit. J’ai tout autant envie de la retrouver que peur de la revoir. Que vais-je bien pouvoir lui dire ? Comment l’accueillir sans perdre mon sang-froid alors qu’elle sort des bras de son amant ?
    
    — Mon minou ? Es-tu là ?
    
    Je ne réponds pas. Arrivant enfin dans le salon, elle allume le plafonnier. Une ou deux secondes semblent nécessaires pour que ses yeux s’adaptent à la clarté revenue, puis étonnée, elle s’écrie :
    
    — Oh ! Mon Dieu, tu m’as fait peur ! Que fais-tu dans le noir ?
    — Je voulais te faire la surprise de rentrer un peu plus tôt. N’ayant pas vraiment assuré depuis hier soir, je pensais devoir rattraper le coup.
    — Mon coquin, comme c’est mignon ! Je vais déjà préparer un truc à grignoter… Prends-tu un apéritif ?
    — Non, viens ! Le repas attendra…
    
    Là, Natacha qui ne laissait rien paraître jusqu’ici se fige. Semblant réfléchir, elle ne dit mot… Serait-elle devenue muette ? Ravi de l’effet provoqué, je décide d’enfoncer encore le clou.
    
    — Allez, approche ! Tu ne m’as même pas embrassé, j’ai trop envie de toi, j’ai patienté toute la journée.
    
    La surprise passée, Natacha reprend des couleurs et retrouve son aplomb. Elle me rejoint donc et se penche vers moi pour venir me déposer la furtive bise au coin des lèvres quotidienne. La saisissant par la taille, je la rapproche dans l’espoir de lui voler ...
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