Retournement de situation - Histoires de Sexe

Retournement de situation

... décoller de la vulve. Il ne consent à quitter les lèvres qui l’enserrent que lorsque le reste de la lingerie approche des genoux. C’est donc une culotte retournée qui parvient aux chevilles de sa propriétaire.

La moue réprobatrice de Marie-Blanche confirme la mésaventure à sa petite cousine qu’un regard vers ses pieds fait rougir. Clémence, imperturbable et sans égard pour son amie, finit de dégager le douteux dessous requis afin de te le présenter en l’état. Maintenant totalement nue, Viviane se trouve aussi gauche que Sandrine tout à l’heure, ne sachant pas plus qu’elle l’attitude à adopter et encore plus exposée aux sarcasmes. Tête basse, son corps androgyne frémissant des pleurs qu’elle refrène, elle attend sans illusion le résultat de l’examen auquel tu te livres en étroite compagnie de sa parente.

C’est d’ailleurs celle-ci qui prend la parole après votre bref conciliabule. La commisération affectée traduit l’ampleur de son amertume, qu’un je ne sais quoi dans sa physionomie dément.

— Je suis déçue, Viviane, extrêmement déçue. Cette négligence de soi est navrante de la part d’une jeune fille bien éduquée. Je n’aurais pu le croire sans avoir dû le constater par moi-même.
— Mais, ma tante, nous… je n’ai pas eu le temps de me changer, plaide la coupable.
— Tatata, on trouve toujours un moment pour se rafraîchir quand on veut le prendre ! On ne garde pas une culotte souillée, une telle inadvertance n’est pas tolérable. Si mon amie Aline doit te punir comme elle ...

... a puni mademoiselle Déborah, je l’approuverai.
— Ma tante ! Vous n’y pensez pas !

Viviane a blêmi, toute arrogance envolée, en comprenant que la dernière phrase était une invitation évidente à ton endroit. Elle promène un regard anxieux autour d’elle sans trouver un espoir de soutien. La solitude et la peur la poussent à la rébellion.

— Me punir ? Madame Aline ? De quel droit ?
— Voyons, Viviane. Vous avez intégré cette formation, comme on vient de vous le rappeler, lui expliques-tu avec un sourire contrit.
— C’était juste pour le week-end, ça ne compte pas !
— Oh que oui, ça compte. N’oubliez pas que les stagiaires ont accepté que vous participiez à leurs travaux. Vous êtes donc leur égale, pour le bon et le moins bon. Je ne peux pas faire deux poids deux mesures, ce serait du favoritisme.

Ton air désolé l’induit en erreur. Elle tente une esquive.

— Si personne ne le sait… avance-t-elle au bord des larmes.
— Personne Viviane… sauf au moins les cinq que nous sommes ici. Souhaitez-vous ajouter l’hypocrisie à votre inconduite ?

Les larmes refoulées débordent, la rebelle s’incline et renifle.

— Reprenez-vous, Mademoiselle ! Montrez-moi plutôt si vous avez retenu les leçons que vous avez pu suivre ce soir, poursuis-tu. Ayez l’amabilité de faire à votre tour le service de votre amie Clémence. Votre tante et moi désirons voir ses dessous également.

Clémence hausse les épaules et se plante par défi face à vous. Tu feins de ne pas la voir et Marie-Blanche ...