1. Incroyable


    Datte: 16/02/2022, Catégories: fh, Collègues / Travail hotel, caresses, Oral pénétratio, fsodo, nostalgie, occasion, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... envoyé par le siège pour me contrôler et commençais à me méfier. Je veillai donc à reprendre strictement à l’heure. Deux petites salles également mises à notre disposition nous permirent d’éclater en trois groupes, je distribuai des scénarios à chacun, au hasard, avec des numéros de salle dans l’angle, ce qui évita toute perte de temps et tout copinage dans la formation des groupes. J’allais de salle en salle pour contrôler l’avancée des exercices, éventuellement débloquer des situations ou préciser des points mal compris des consignes. Puis synthèse deux heures plus tard. Une polémique, disons une discussion assez vive, s’engagea pour un groupe qui n’était pas parvenu au résultat souhaité :
    
    — Ah oui, mais ça, on ne pouvait pas le deviner… Vous n’en avez pas parlé.
    — Vous m’étonnez, répondis-je.
    — Mais si, dit un autre, ça je l’ai entendu…
    — Non, non, je vous assure. Là, on découvre, c’était piégeur cet exercice.
    — Bon, écoutez, on va vérifier…
    
    Il est toujours possible d’oublier un point lorsque l’on fait plusieurs fois de suite la même formation, et il suffit parfois d’un clic un peu lourd sur la souris pour sauter une diapositive. Je me dirigeai donc vers le projecteur pour le rallumer, m’apprêtant à recharger le fichier et à fermer les stores, quand la voix de Maëlle tomba assez sèchement :
    
    — Navrée, mais c’est une faute d’inattention des collègues. Ce point a été traité en deuxième partie, troisième diapo, environ dix minutes après la pause.
    — Merci ...
    ... Madame, répondis-je.
    — Mademoiselle, s’il vous plaît.
    — Pardon… Merci Mademoiselle.
    
    Putain quelle mémoire ! J’étais scotché, mais les autres aussi et tout le monde remballa ses remarques. On vérifia tout de même, c’était bien vrai. Il suffit parfois d’une minute d’inattention… Exercices et évaluation formative servent à ça, je le leur fis remarquer afin d’apaiser la tension qui avait suivi la remarque un brin abrupte de ma belle supportrice.
    
    À dix-sept heures trente, certains choisirent d’aller se reposer, d’autres de faire un peu de tourisme ou de chercher un resto sympa pour le soir. Je me proposai d’aller boire une bière dans un pub anglais que je connaissais, un endroit typique, sombre et feutré à souhait, niché dans la cour intérieure d’une maison ancienne de la vieille ville. Certains voulurent m’accompagner, je proposai donc les trois ou quatre places dont je disposais selon corpulences. Deux stagiaires acceptèrent mon offre et prirent place à l’arrière. J’allais leur dire que l’un d’eux monte devant quand je constatai que la place était déjà prise : dès la voiture déverrouillée, Maëlle évidemment s’était installée. Ça tournait au pot de colle cette histoire… Elle me faisait penser à ces petites filles en école maternelle qui, sécurisées par la présence de l’adulte, ne lâchent pas la maîtresse d’une semelle. Mais bon, la demoiselle était belle et sacrément intelligente, je n’allais pas me plaindre.
    
    Comme elle ne desserrait toujours pas les dents, je fis la ...
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