1. Beautés rurales


    Datte: 15/02/2022, Catégories: fh, fhh, fplusag, inconnu, Collègues / Travail poilu(e)s, bizarre, campagne, collection, caresses, entreseins, Oral préservati, pénétratio, confession, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... de clients :
    
    — Trois le matin, trois l’après-midi, c’est déjà pas mal. Prends le temps de leur parler, de les écouter. Il faut que tu apprennes à les connaître et aussi qu’ils apprennent à te connaître, qu’ils soient en confiance, c’est comme ça que les grosses commandes viendront. Prends le temps aussi d’aller leur livrer ces bricoles, ils y seront sensibles. Mais n’oublie pas que notre fonds de commerce c’est avant tout engrais et produits phytosanitaires…
    
    Je repartis donc le lendemain plus calmement en réfléchissant à tout cela. C’est vrai que mes clients ne faisaient pas la démarche de venir au magasin, mais que c’est moi qui allais chez eux provoquer le besoin. Qu’ils soient méfiants était normal, même s’ils connaissaient bien la boîte, même s’il était inutile pour eux de se déplacer, sachant que nous passions les voir régulièrement. Et puis c’était tout un monde à découvrir pour moi, des métiers très durs où l’on ne compte pas ses heures, un isolement naturel important qui fait des gens rudes, solitaires, parlant peu et pas pour ne rien dire. Un peu comme les marins… Je pris le café avec mon premier client, un homme d’une quarantaine d’années. Il ne me commanda pas grand-chose, quelques rouleaux de barbelés pour refaire des clôtures. Il n’avait pas besoin d’engrais, trop cher pour lui, il préférait se contenter du fumier de ses vaches. En revanche, je remarquai que son épouse avait presque fui à mon arrivée, et par une porte entrouverte je l’aperçus se pomponner ...
    ... rapidement devant le miroir d’une armoire avant de réapparaître, « plus présentable » comme elle le dit. On a beau être en pleine cambrousse, il n’en reste pas moins un brin de coquetterie féminine.
    
    Elle était d’ailleurs plutôt jolie, la quarantaine également, le cheveu frisé naturellement, avec semblait-il tout ce qu’il fallait où il fallait, sous cette hideuse blouse à fleurs qui doit se vendre par milliers sur les foires. Depuis la veille, c’était certainement la onzième que je voyais. Dommage, car en mini-jupe ou en jeans cette femme aurait pu être très séduisante. En fait, je la trouvais malgré tout attirante, surtout quand elle s’approcha de moi pour voir sur le catalogue les modèles et les prix des tenues de travail qu’elle insista pour que son époux commande. Elle dandinait d’un pied sur l’autre en hésitant entre plusieurs modèles, ce qui faisait osciller son popotin charnu à quelques centimètres de moi, se penchait coudes sur la table, m’offrant une vue latérale plongeante par l’échancrure de la vilaine blouse, laissant entrevoir une paire de seins généreuse à la peau fine et blanche. J’en fus tout émoustillé. Comme elle n’arrivait pas à se décider, que son mari avait déclaré s’en moquer totalement, il finit par se lever et partit travailler en nous laissant terminer seuls la commande. Dès que le tracteur eut quitté la cour, l’attitude de la dame changea. Elle parut se décontracter et se relâcher d’un coup. Légère et guillerette, elle cessa d’hésiter et commanda ...
«1234...35»