Le cousin Coco - Histoires de Sexe

Le cousin Coco

... week-end. Je n’aurais jamais imaginé cela.
— C’en est même surréaliste. Tu sais quoi, je crois que Jessica a provoqué en toi une mutation. De voyeur branleur timide tu es devenu virilement conquérant.
— Comment une femme peut faire évoluer un homme… Caroline, je te promets que je materai toujours sous tes jupes. Tu es merveilleusement femme.
— S’il te plaît, dis-je la gorge serrée.

Nous nous sommes fait un au revoir un peu spécial, un cunni, une fellation pour finir en 69.

Ce fut notre dernière intimité sexuelle de cousins, germains ou pas. Nous pensions que décemment nous ne pouvions faire plus.

Loïc a suivi son destin, moi, le mien. Lors de nos retrouvailles familiales, il restera une complicité secrète jamais démentie.

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À 10 h tapantes, je toc-toc à la loge de Jessica.

— Caro, tu es resplendissante ! Le club a une proposition à te faire. Nous préparons un spectacle, le temps de l’été et ouvert à un public un peu plus large. Veux-tu en faire partie ?
— Oula… Tu me fais peur !
— Tu as le sens inné de la partenaire idéale. Tu l’as vu à ta popularité… Nous ferons ce que nous faisons toutes les deux. Mettre le feu dans les tee-shirts et les maillots.

Elle me laisse deux secondes et continue :

— Peut-être même que nous ferons plus. C’est sûr, même.
— Tu veux dire que nous allons faire l’amour devant plus de gens tout l’été ? Je ne sais pas si j’en serais capable… Je vais passer pour une salope, tu sais comment vont les choses…
— Au ...

... moins, tu es clairvoyante. Je te concède qu’il y a un risque à prendre. Regarde le poster derrière moi, me reconnais-tu ?

Les quatre filles maquillées ne sont pas identifiables à coup sûr.

— La troisième au hasard.
— Je ne suis pas dessus. Si ça peut te rassurer. Cette année, nous aurons des nouveaux loups fluo, je ne peux pas t’en dire plus.

Elle voit bien que je suis partagée entre l’acceptation d’une aventure hors normes et les désagréments de réputation liés au libertinage même si celui-ci est bien entré dans les mœurs.

— Même ta mère ne te reconnaîtrait pas…
— Heureusement que mes parents ne viennent pas.
— Caroline, tu repenses à tout ça à tête reposée. Voilà mon 06. Donne-moi une réponse samedi midi au plus tard. Pour deux mois, en gros, tu gagneras dans les 4000 € net mini.
— Que faire ça ? ça paye…
— Ne t’imagine pas faire autre chose, genre monnayer son corps, tu serais virée sur-le-champ.

Au moins, c’est clair.

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De retour dans mon deux-pièces-coin-cuisine, je me sens à l’étroit et bien seule après ce week-end de cinglés. Lasse, je m’allonge pour réfléchir à tout ça, dans ce silence, je déprime si grave que je m’endors. À mon réveil, je suis perdue dans le temps, 8 h ou 20 h ?

20 h. En juin, il fait toujours clair. J’ai faim. Une omelette me rassasie. Une douche me requinque, suivie d’un petit tour sur mon mini balcon, je réalise que je suis à poil. Je m’en fiche, cela fera le bonheur de voyeurs inconnus.

Ah, mon cousin ! Je me ...