1. Une histoire bien banale.


    Datte: 10/02/2022, Catégories: f, fh, frousses, candaul, Collègues / Travail grossexe, hotel, cérébral, pénétratio, Auteur: Jimmychou, Source: Revebebe

    ... talons aiguilles de quatorze centimètres.
    
    Si j’en juge par l’effet produit lorsque je pénètre dans le bar, arborant en sus de ma tenue un élégant chignon et un maquillage discret, je peux être satisfaite du résultat de mes préparatifs.
    
    Marc Antoine, le directeur général de l’entreprise organisatrice vient m’accueillir avec un large sourire avant de me présenter à une partie du groupe réuni ce soir. Vingt minutes plus tard, Richard nous rejoint et c’est à mon tour de présenter mon nouveau responsable à l’assemblée. Alors que les premières bouteilles sont vidées depuis un bon moment, le personnel de service passe parmi les convives en proposant diverses collations et en remplissant inlassablement les verres qui se tendent.
    
    Je profite évidemment de ce cocktail pour échanger avec les diverses relations que je croise au gré des salons professionnels de plus ou moins longue date. Et je ne manque pas de remarquer Richard en grande conversation avec une certaine Vanessa, jeune femme rousse fort maquillée et court vêtue, dont l’attache du porte-jarretelle ne saurait échapper à un œil averti. La fille a l’air de trouver mon chef irrésistible et force m’est de reconnaître que cet intrigant sait y faire pour séduire certaines femmes d’apparence peu farouche.
    
    Après l’ultime distribution de petits fours sucrés, l’organisateur propose à l’assemblée de terminer la soirée dans un club situé en périphérie.
    
    Richard suivi de la pétasse rousse vient à ma rencontre pour me demander ...
    ... si je suis partante pour participer à cette seconde partie de la fête. Je n’ai pas vraiment envie d’aller me coucher, mais je me demande aussi comment je vais pouvoir rentrer si Laroque me plante pour raccompagner sa copine Vanessa à son hôtel.
    
    Finalement, je décide de rejoindre directement et à pied l’établissement hôtelier distant de cinq cents mètres pour retrouver la chambre réservée par la boîte.
    
    Une fois sur place je profite de l’heure somme toute raisonnable pour appeler Pierre, mais j’évite de lui raconter que je suis obligée de faire chambre commune avec mon chef.
    
    Comme j’ai pris l’habitude depuis l’époque où j’étais étudiante de me contenter, comme la sublime Marylin, de quelques gouttes de parfum comme parure nocturne, je n’ai guère le choix et dois m’enfoncer dans le grand lit, vêtue de ma seule vertu.
    
    Si la situation me fait perdre la sérénité nécessaire à l’entame d’une bonne nuit de sommeil, elle a curieusement le don de m’émoustiller et je ne tarde pas à me caresser une nouvelle fois, espérant que cet exercice somme toute bienfaisant m’aidera à m’endormir.
    
    À six heures quarante-cinq, un bruit d’écoulement d’eau me tire du sommeil. Il me faut quelque temps pour rassembler mes esprits et comprendre que mon co-turne doit se doucher. La lumière du jour naissant éclaire faiblement la pièce à travers les épais rideaux, et je parviens à distinguer les vêtements jetés en vrac sur le lit installé par la direction dans l’après-midi.
    
    Soudain, le bruit ...
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