Une mère pas comme les autres... (5) - Histoires de Sexe

Une mère pas comme les autres... (5)

... certains détails. Je dois avouer que c’est ce que j’espérais. Que son sixième sens féminin découvre la pièce manquante au récit. Cela me permettrait de manœuvrer en douceur en l’amenant là où je le désirais.

Je ne lui avais, bien sûr, pas parlé de notre séance durant laquelle j’avais éjaculé mon sperme dans mon boxer en la regardant se masturber et se caresser juste en face de moi.

Et je n’avais pas encore parlé de l’enjeu de ce pari. C’est ce que je voulais lui faire dire.

En posant sa tasse sur la table, elle remplit mes espoirs impeccablement.

— Phil, mon amour ! J’ai eu peur que tu ne me quittes. Je t’avoue que je respire mieux. C’est idiot, mais comme nous venons de décider d’officialiser notre relation auprès de nos familles, j’avais un peu d’appréhension en imaginant que cela t’aurait fait renoncer et changer d’avis. Ce qui explique que tes déclarations et tes découvertes me semblent presque normales.

— Tu trouves cela normal ?

— Oui et non ! Oui parce que ta mère est une femme et qu’elle a les besoins d’une femme. Quel âge a-t-elle, au fait ? Tu ne me l’as jamais dit ?

— Elle a quarante-trois ans. Elle m’a eut très jeune.

— Raison de plus, ai-je envie de dire ! Elle est en pleine possession de ses moyens physiques, en bonne santé mentale et donc, il est normal qu’elle continue de profiter des joies de la sexualité. Non pas que l’on ne puisse en profiter plus tard mais c’est après la quarantaine qu’une femme est en pleine possession de ses ...

... sensations et de ses charmes. Alors, cela ne me choque pas qu’elle cherche à en jouer.

— C’était aussi ma réflexion ! Avant le reste !

— Mais d’un autre côté, c’est un peu choquant de découvrir tout cela à ton âge et que ta mère ait renoncé volontairement à ce qui faisait sa vie par deuil, par chagrin, par devoir...choisis ce que tu veux comme explication. Enfin, je peux comprendre ta réaction. Si je découvrais que ma mère possède une telle panoplie de lingerie ou de jouets, et qu’elle se masturbait devant moi, je serais probablement dans le même état que toi, surtout si je devais t’en parler.

— Tu me comprends, alors ?

— Bien sûr ! Mais j’aimerais également que tu ne me prennes pas pour une idiote !

Elle me dit cette dernière phrase avec un soupçon de colère et d’énervement dans la voix. Ses yeux me lancèrent des éclairs.

Je venais de gagner. Elle avait deviné. Je jouais alors l’idiot de service, rôle que je maîtrise à merveille depuis mes années de Lycée où l’on me prenait pour l’idiot de service alors que j’analysais froidement les réactions et les paroles, possédant ainsi les informations nécessaires sur la vie quotidienne de mon établissement pour éviter les ennuis en révélant quelques secrets inavouables.

— Moi ? Mais...je ne te prends pas pour une idiote ? Je viens de te faire des révélations sur ma mère qui sont, selon tes termes, choquantes alors que j’avais prévu de te la présenter dans un mois. Je ne sais plus où j’en suis et tu penses que tu es une ...