1. Une si jolie montre


    Datte: 08/02/2022, Catégories: fh, inconnu, lunettes, magasin, Oral occasion, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... je suis, j’avale méticuleusement le liquide chaud qui se déverse, tout en gardant la colonne de chair dans ma bouche. Je sens distinctement le foutre glisser dans ma gorge pour venir se perdre plus bas… Peu après, asséchée, vidée, la verge se ramollit, devenant toute flasque. Tout en le suçotant un peu, je me dis qu’il faudra que je me renseigne sur la signification de « ribaude », c’est un mot que je ne connaissais pas. Ça doit être un synonyme vieillot de pute ou de salope…
    
    Je donne encore quelques léchouilles avant d’abandonner ce sexe avachi. Puis lentement, je me redresse. J’adresse un large sourire à l’horloger essoufflé, mais ravi, puis je fais le tour du comptoir pour revenir à ma place de cliente. J’attends un peu que l’artisan reprenne sa pleine conscience pour lui demander :
    
    — Je suppose que tout est OK, cher Monsieur ?
    — Oui, tout est OK ! Je vous invite prochainement à me laisser toutes les montres qu’il vous plaira ! Vous serez toujours la bienvenue dans mon humble boutique. Je me permettrais de mettre ma carte de visite dans la boîte, auquel cas vous auriez besoin d’un extra un soir de solitude…
    
    Je me mets à rire de bon cœur. Antone dépose la montre dans une petite boîte-coffret, y dépose sa carte de visite, puis me tend ...
    ... le tout. Après nous être salués, je quitte la boutique d’un pas allègre pour revenir chez moi.
    
    Dommage que ce type de paiement ne soit pas plus courant, ce serait pratique pour payer le gros caddie mensuel du supermarché !
    
    Quand je rentre à la maison, mon mari est déjà présent dans le salon en train de lire une ancienne BD, confortablement installé dans un fauteuil. Après le bisou rituel, je lui présente aussitôt la montre rénovée. Délaissant sa BD, il s’en empare, la regarde dans tous les sens, sifflant d’admiration peu après :
    
    — Pas mal du tout ! Tu avais raison,meine Liebling. Oui, ça valait la peine de tenter quelque chose. J’espère que tu n’as pas payé cette réparation trop cher ?
    — Rappelle-toi, c’est le cousin de Guillaume qui s’en est occupé.
    — Ils se ressemblent ?
    
    Tandis que Gilles contemple toujours la montre, je lui explique :
    
    — Oui et non. Tu sens un air de parenté, mais le cousin semble échappé d’un roman anglais victorien. Il a une façon assez ancienne de parler, et aussi de bonnes manières. Un profil intéressant…
    — Ah, comme William ?
    — Il y a des similitudes… de bonnes similitudes…
    — Dois-je comprendre que cet homme va s’ajouter à ta liste,mein Schatz ?
    — Qui sait…
    
    Oui, qui sait ce que nous réserve l’avenir… 
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