1. Les coulisses de la mission


    Datte: 06/02/2022, Catégories: fh, ff, hh, Collègues / Travail plage, Transexuels Oral hsodo, échange, policier, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... rencontré, avec un « espérons-le, nous nous reverrons ».« Bien sûr, bien sûr ». Charlène aussi est venue me faire la bise. Puis, avec un mouvement de regard en direction de Lucie, m’a bien fait comprendre qu’elle avait vraiment tenté de me mettre dans son lit. Cette dernière a annoncé qu’elle partait aussi, Simon a appelé un taxi qui nous ramènerait à la maison, j’étais pris au piège. Allez salut !
    
    Sur le trottoir, en attendant le taxi, Lucie s’est rapprochée de moi avec le prétexte de la nuit froide. Le taxi est arrivé. Sur la banquette arrière, elle m’a proposé de terminer la soirée chez elle. Je n’en avais pas envie. Elle était jolie, oui, sexy, elle devait être une bête au lit. Je me suis éloigné d’elle, ai dit au chauffeur de m’arrêter ici. Sans un regard vers Lucie, je suis sorti comme un goujat, et le taxi a redémarré.
    
    Seul, un petit temps sur le trottoir, je me suis questionné sur toute ma vie, sur mon orientation sexuelle, sur mes amis, sur Lucie que je venais probablement de blesser, sur Raïssa : où était-elle, que faisait-elle lorsqu’elle dispaRaïssait lors de ses vacances, sur MoonWar, sur tout, et je me suis mis à courir dans les rues de la ville comme un fou furieux.
    
    DansOn a tous quelque chose à cacher. Chapitre 6 : Jour GB - 3 années et 8 mois : souvenir de Raïssa.
    
    J’ai appelé Raïssa le matin pour lui annoncer que je viendrais dîner chez elle et que j’arriverais à 19 h. Elle m’a demandé ce que je voulais manger, je lui ai affirmé que je m’occupais ...
    ... de tout.
    
    J’ai pris la voiture et je suis parti dans un salon d’épilation d’une autre ville. J’y ai demandé l’intégralité. Puis, dans un salon de coiffure d’une troisième ville, j’ai demandé une coupe me féminisant. Mes cheveux avaient déjà poussé, il était possible de les peigner sur le côté, avec des mèches plus cuivres et blondes. À la maison, je me suis appliqué à bien me maquiller. Pas trop de rouge à lèvres, par contre, pas de parfum non plus.
    
    Les jambes nues, les pieds en petites sandales, vêtu d’une robe soleil et d’une chemisette sans manche, j’ai pris le métro. C’était la première fois que Milly se dévoilait dans sa propre ville. Mais j’étais confiant. Je savais Milly belle, et je savais la transformation parfaite. Une connaissance aurait pu prendre Milly pour ma sœur. Mais je n’ai pas de sœur.
    
    Dans le métro, assis, je sentais les regards se poser sur mes jambes fines et musclées, croisées, la sandale se balançant au bout des orteils. J’ignorais les œillades des jeunes hommes, je regardais les affiches publicitaires, scrutais les gens qui entraient ou sortaient du métro.
    
    Je me dandinais dans les escaliers pour sortir des souterrains, j’imaginais les hommes, derrière, tenter d’éviter les coups d’œil, mais c’était plus fort qu’eux, leurs regards longeaient mes mollets, l’intérieur de mes genoux, montaient le long de mes cuisses sans poils. Les hommes sont tous les mêmes. Je souriais dans le soleil, mettant mes lunettes fumées, à la Jean Seberg dans « À bout ...
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