1. Les coulisses de la mission


    Datte: 06/02/2022, Catégories: fh, ff, hh, Collègues / Travail plage, Transexuels Oral hsodo, échange, policier, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... de souffle ».
    
    On ne m’avait pas reconnu, on m’avait seulement reluqué, Milly devenait belle femme, dans ma propre ville. C’est seulement le lendemain que j’ai eu peur d’avoir été reconnu sans m’en rendre compte. Mais non. Je devenais un as du travestissement. J’ai récupéré le repas commandé sur Internet, j’ai acheté deux bouteilles de vin et, pile à l’heure où Raïssa m’attendait, j’ai sonné à sa porte.
    
    Elle était estomaquée, je l’ai salué tout en confiance. Raïssa a souri, m’a laissé entrer avec les victuailles. Nous avons ouvert une bouteille, nous sommes installés sur sa terrasse arrière, dans la chaleur de la nuit tombante. Raïssa me reluquait comme l’avaient fait les hommes dans le métro. Je croisais les jambes, dévoilais mes genoux, jouais avec mes mèches de cheveux. Nous devisions de tout et de rien, en savourant les sushis que j’avais apportés. Raïssa portait un constant sourire aux lèvres, tendre et rêveur. Elle me lorgnait de côté, je sentais le parcours de son regard sur mon corps, ma taille, mes bras fins, la longueur de mon cou, mes lèvres, mes cheveux plus longs et bien coiffés. Puis elle a éclaté de rire, s’est exclamée :
    
    — Je ne m’attendais pas à ça ! Tu m’as surprise, Milly !
    
    Je souriais, content de mon effet. Le soleil tombait, il commençait à faire nuit noire, seule une petite lampe éclairait la terrasse extérieure, à l’abri des regards sous le faîte des arbres de la cour. J’ai ouvert la seconde bouteille, puis me suis assis à ses côtés, sur un ...
    ... siège en rotin avec une dizaine de coussins. Elle était vêtue, comme moi, d’une robe d’été, nos cuisses se sont touchées, mon nez s’est rapproché de son cou, Raïssa a fermé les yeux, son souffle s’est fait plus profond, j’ai embrassé le creux de sa clavicule, jouant avec ses cheveux de ma main. Elle s’est tournée vers moi, nous nous sommes embrassés en douceur, nos lèvres se reconnaissaient malgré mon maquillage. Un voisin qui nous aurait matés aurait remarqué deux belles femmes se caressant, aventurant leurs langues partout. Une de mes mains libres se baladait sur la cuisse chaude de Raïssa et lorsque j’ai compris qu’elle se laisserait aller aux gestes sensuels de Milly, je me suis mis à genoux devant elle, amie soumise à son amante qui ouvre ses jambes en soufflant puissamment.
    
    J’ai pris mon temps, embrassant l’intérieur des cuisses, mes mains voyageant sur son corps, les mains de Raïssa contre ma tête. Ma bouche s’est approchée de son sexe, nous avons fait glisser son slip, et j’ai embrassé ses lèvres inférieures avec ferveur. Je l’ai fait jouir en peu de temps, elle n’a pas retenu ses cris, elle m’a maintenu le visage fortement contre son sexe. Je m’enfouissais en elle, me disais – je m’en souviens très bien – que je pouvais mourir là, ma langue en elle, sa mouille sur mes joues et mon menton. Après un cri final, Raïssa m’a libéré, exténuée, et me regardait, tout hébétée. Je me suis levé, l’ai embrassée tendrement :
    
    — À bientôt ?
    
    Raïssa a hoché la tête, et Milly ...
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