Les coulisses du tournage
Datte: 28/01/2022,
Catégories:
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Oral
Partouze / Groupe
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Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... sommes suffisamment nombreux sur le plateau ! mais Olivier a refusé de broncher, il est resté. Dix personnes au total à être témoin de la complicité qu’Alice et moi devions avoir sur la séquence pour que le film soit bon. Mais quelle complicité avions-nous, Alice et moi ? Même si nous avions gardé notre professionnalisme durant le tournage dialogué, Alice me méprisait, moi j’en avais du dédain.
— Moteurs ! Séquence 38, scène 1, prise 1 ! Action !
Mon personnage blessé et alité se réveillait tandis que la femme du chef rebelle, jouée par Alice, entrait dans la pièce. Elle faisait un « Chut… » sensuel avec son index devant ses lèvres, puis se déshabillait en entier devant moi. Puis, tranquillement, en m’embrassant, elle venait sur moi et me chevauchait en amazone, se mettant les mains dans les cheveux. Ce n’était que ça, la séquence.
Mais Olivier et le réalisateur ne voulaient pas que ce soit une scène simulée. Ils voulaient une scène de « nus » pour donner de la crédibilité à l’histoire. Je portais seulement une sorte de pièce de nylon sur mon sexe pour ne pas que nos muqueuses, à Alice et moi, se touchent.
Et quand Alice s’est déshabillée devant moi, quand j’ai vu ses seins lourds et mous pendre sur son ventre, quand j’ai vu les vergetures de son ventre, les varices de ses jambes, j’ai fermé les yeux, je me raisonnais que j’allais être avec Emma ce soir, que ce n’est qu’un moment à passer, Alice a pété un scandale : avec raison.
Cependant, personne de l’équipe ...
... technique ne comprenait pourquoi, personne ne m’avait vu fermer les yeux devant l’ancien sublime corps d’Alice, seule elle avait perçu la répugnance que j’avais de toucher et caresser son corps.
Alice justifiait son esclandre en affirmant que je n’étais pas dans le rôle, je retoquais de mauvaise foi que je n’avais rien à faire dans cette scène, que je ne pouvais être coupable ! Malheureusement pour Alice, l’équipe, le réalisateur et Olivier le scénariste ont pris mon parti. C’était d’ailleurs une des rares fois où ces deux-là étaient d’accord. Je me savais en tort, je ne l’ai jamais avoué. Plus tard dans le tournage, lorsqu’Alice et moi nous embrassions, la certitude que je n’aimais pas ses lèvres m’est apparue :
— Mets en peu de force dans tes lèvres, j’ai l’impression d’embrasser juste du mou… lui ai-je chuchoté,
Alice a de nouveau fait du tapage, outrée.
Quand le réal’ a crié :
— Couper !
À la prise 47, nous avions tourné la scène, puis le tournage entre nos personnages et Alice est partie, rageuse. Nous ne nous sommes plus revus du tournage.
Avec Satya, la jeune droguée et étoile montante du cinéma actuel, la scène osée a été plus facile. Je me suis en tête que j’avais Emma en face de moi et j’ai été bestial – mon personnage l’a été, plutôt. J’ai pris des initiatives qui n’apparaissaient pas dans le script, j’ai été violent en agrippant mes mains à ses fesses, en écrasant son corps contre le muret de béton sur lequel se tournait la scène. J’avais aussi ...