1. Les coulisses du tournage


    Datte: 28/01/2022, Catégories: fh, hplusag, amour, fsoumise, hdomine, Oral Partouze / Groupe fsodo, jouet, sm, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... une prothèse en nylon protégeant mon sexe et par chance, car malgré l’équipe technique de dix personnes sur le plateau, la scène m’a excité.
    
    — Couper !
    
    Satya s’est couverte d’une grande veste et m’a dit, encore secouée par l’animalité dont j’avais fait preuve :
    
    — Tu es certain que tu ne souhaites pas que je passe chez toi, ce soir ?
    — Certain. Merci.
    
    À son tour de me faire un sourire de dédain et elle est partie se rhabiller. Olivier et le réalisateur m’ont rejoint :
    
    — Marwan, tu es sorti du scripte, ça ne va pas du tout, mais pas du tout ! Tu as été vraiment trop violent dans cette scène, tu ne peux pas agir comme ça avec la fille de ton chef ! me sermonnait Olivier, l’ex-prisonnier redresseur de torts.
    
    Mais le réalisateur avait une tout autre opinion :
    
    — C’était parfait ! Juste parfait !
    
    Pour une fois, Olivier a accepté la divergence de point de vue. Plus tard, je racontais l’ambiance qu’il y avait eu sur le plateau lors du tournage de ces scènes et Lucas se mordait la lèvre, dépité :
    
    — Et moi qui me morfonds tout seul. J’ai tenté de choper la costumière, mais elle aussi m’a rejeté, je ne sais pourquoi, mais qu’est-ce qui se passe, bordel ?
    
    J’ignorais ce qui se passait chez Lucas et j’en étais triste pour lui. Pourtant, il était encore bel homme, gagnait bien sa vie, était bon acteur, participait aux concerts contre le cancer, représentait une des Fondations pour les Droits des Réfugiés, il avait de bonnes valeurs, mais peut-être en ...
    ... voulait-il trop, de l’amour et du sexe ?
    
    — P’tain, j’ai été l’autre soir au bar de l’hôtel Élizabeth, c’est là que tu habites, non ? Eh bien j’y ai vu de belles femmes ! Lasoundwoman en particulier, elle a un de ces petits culs ! Et puis aussi, j’ai croisé une poule de luxe, je ne sais si elle est une escorte, mais elle était raffinée, un super corps dans une robe moulant à souhait, une belle Arabe libérée !
    — Lucas, arrête…
    
    Je n’en pouvais plus de ces vieux qui avaient le cafard ou qui prenait la mouche pour un rien. Je n’en pouvais plus de l’ami Olivier qui finalement aurait dû être le réalisateur. Je n’en pouvais plus de ce monde pété de thunes qui broyait du noir.
    
    Emma me parlait de rêves, de liberté, d’avenir, avec une candeur qui me faisait espérer. Certes, je ne me considérais pas vieux, je venais de dépasser la quarantaine, mais plusieurs de mes idéaux étaient passés à la trappe. Changer le monde ? Disons que je n’y croyais plus tout à fait. Par mes performances devant une caméra, je pouvais certes changer la vie de personnes les plus diverses – c’est ce qu’apporte le film, la culture – , mais je n’avais plus autant d’espoir qu’Emma, qui me la partageait avec fougue et passion. Elle me racontait ses pièces de théâtre. Je ne l’écoutais qu’à moitié, je bandais, car repensais à ce qu’elle m’avait dit :
    
    — Cette robe, je l’ai faite pour toi…
    
    Le tournage se terminait, j’en étais soulagé, car même si l’équipe technique était pro, l’ambiance entre les acteurs était ...
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