Contraindre sa mère (2) - Histoires de Sexe

Contraindre sa mère (2)

Nadège

Sous la douche, me préparant pour rejoindre mon fils, ou plutôt pour effacer les traces laissées par mon amant, je ne peux m’empêcher de penser au message de mon fils.

Je suis intriguée. Quelle idée de m’inviter dans cette auberge. Certes elle possède des équipements digne d’un établissement haut de gamme et le restaurant est de bonne facture. Mais cet établissement est connu pour être un lieu où les couples illégitimes se retrouvent. Un endroit retiré, un bon restaurant et des chambres coquettes et douillettes, on n’y vient pas par hasard.

L’eau fraîche coule sur mes formes. C’est avec un certain plaisir que je les caresse. L’étreinte virile d’Hervé a laissé des traces et surtout de légères courbatures. Mon cul porte les traces d’une fessée et mes seins sont douloureux. Je ne vais pas me plaindre, j’aime cette brutalité, j’aime les hommes qui s’imposent, qui se servent de moi. Mon mari n’a jamais compris mon désir d’être utilisée pour assouvir ses désirs. Au fil des années, nous nous sommes éloignés, lui se réfugiant dans le travail et moi assouvissant mes envies au fil des rencontres discrètes et éloignées de notre environnement social. Je ne veux pas que la réputation de mon mari pâtisse de mes frasques. Seul Hervé, un homme marié et voisin a su me faire déroger à cette règle. Le fait qu’il soit marié m’assure de sa discrétion.

Je sors de la douche. Je prépare mon baise-en-ville après m’être apprêtée comme il se doit. Ce n’est pas parce que je rejoins ...

... mon fils, que je ne dois pas être coquette. Comme d’habitude, je suis en retard.

En arrivant sur le parking, je ne vois pas la voiture de mon fils. Très peu de véhicules. Nous serons tranquille.

Je confie mon léger bagage à un employé en lui demandant de le porter dans ma chambre réservée en mon nom et je me dirige vers la salle du restaurant. Mon fils est installé à une table. Quatre autres tables sont occupées. Des couples pour la majorité. Les regards se tournent vers moi. Les regards féminins sont chargés de jalousie voire d’envie. Ma robe blanche met en valeur mon bronzage, mais elle moule mes formes de façon outrancière. Le décolleté carré est trop osé. Qu’importe j’assume. Je porte une écharpe de tulle sur les épaules pour atténuer le côté exhibitionniste de ma tenue. Le regard de mon fils est celui d’un homme, j’en suis troublée. Un serveur écarte la chaise et m’invite à m’asseoir sans que je puisse embrasser mon fils. Amusée, je pense que l’on va imaginer que je me fais un jeune.

Antoine

Quand je vois ma mère traverser la salle pour me rejoindre suivi par le maître d’hôtel. Je vois le regard des hommes. Je surprends même la réaction d’une femme qui rappelle à l’ordre son compagnon en lui frappant la main. Il a une excuse. Je ne peux m’empêcher de penser :

—La salope ! Elle fait fort.

Je ne peux que complimenter ma mère

—Tu es particulièrement en beauté maman. Cette robe te va à ravir

—Merci mon chéri. Mais elle attire trop les regards. Tu as vu ...