L'habit fait-il le moine ?
Datte: 25/01/2022,
Catégories:
hplusag,
jeunes,
Collègues / Travail
hsoumis,
humilié(e),
contrainte,
hféminisé,
Transexuels
nonéro,
portrait,
pastiche,
Auteur: Charlie67, Source: Revebebe
... dizaine de kilomètres de chez lui.
Claude regardait le tableau de bord de sa Clio avec découragement. Tel un arbre de Noël, tout était illuminé, son désappointement n’en fut que plus grand. Seul, au milieu de nulle part et habillé d’une robe, il se laissait aller à son désespoir. C’était affalé sur son volant et en pleurs qu’il remarqua qu’un véhicule s’était arrêté à sa hauteur.
— Un problème, mademoiselle ?
Claude regardait l’homme, la quarantaine flamboyante, dans un S.U.V. de marque teutonne, il arborait un sourire engageant. Il faisait bon père de famille et même s’il ne l’était pas, le jeune homme se rendit rapidement compte qu’il pouvait être sa planche de salut.
— Je suis en panne d’essence, lui répondit-il.
— Alors rien de grave, Mademoiselle, je vous aide à en chercher !
— C’est que…
— …
— …
— C’est que ?
— Je n’ai pas d’argent, j’ai oublié d’en prendre chez moi.
— Toujours rien de grave, je vous avance ces quelques euros, vous me rembourserez. Voulez-vous monter dans ma voiture, nous chercherons une station-service.
Claude, sortit de sa voiture, la verrouilla, puis monta dans celle de l’homme. Celui-ci lui présenta sa main et lui dit :
— Moi, c’est Pierre.
— Claude, répondit-il sans réfléchir et en lui serrant mollement la main.
L’homme redémarra et partit à la recherche du précieux carburant. Le garçon était mal à l’aise, une fois assis, sa robe remontait à mi-cuisse et il sentait le regard du chauffeur reluquer ses jambes nues. Il ...
... avait beau tirer sur le tissu, cela ne le rallongeait pas. La quête fut vite fructueuse et la petite voiture regarnie en essence.
— Vous me suivez jusque chez moi, je vais vous rembourser.
— OK fut la seule réponse.
Une fois arrivé devant sa maison Claude se précipita vers l’intérieur, de peur qu’un voisin ne le vit ainsi vêtu. Revenant vers la porte d’entrée restée entrouverte, muni de son argent, et où son sauveur l’attendait, il lui demanda :
— Combien vous dois-je ?
L’homme le regarda longuement et lui répondit :
— Rien, si tu m’offres un verre…
Le jeune homme en resta interloqué. Il ne put faire autrement que de le faire entrer dans sa tanière. Il s’effaça donc et du bras lui indiqua la direction du salon.
— Que puis-je vous offrir, bière, vin, jus de fruit ?
— Si tu as de l’eau, cela ira très bien.
Claude servit donc un grand verre d’eau, puis parti s’asseoir à l’autre extrémité du canapé. Un bon mètre les séparait. Claude tirait toujours sur le tissu qui le couvrait si peu, dans le vain espoir de transformer cette robe bain de soleil en une robe gitane. Pierre s’amusait de la situation.
— Tu n’as pas l’air très à l’aise, mon garçon…
Claude le regarda effaré et ne savait que répondre. Le jeu auquel il s’était prêté, ne pouvait pas tenir dans la réalité. Son sauveur l’avait immédiatement démasqué. Il avait le regard apeuré d’une biche aux abois.
— Si tu veux ressembler à une nana, il faudrait avoir moins de poils sur les bras et les ...