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Un jeune homme à la capitale (16)
Datte: 22/01/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: JHaParis, Source: Xstory
... qui nettoyait un verre... — Salut Arlette l’ablette. — Salut Raymond gros bidon. Et mets-nous deux demis... — C’est qui ça ? dit le barman en me désignant du menton. — C’est mon binôme... Mon pote de travail... Il est cool. — Il pointe ou... — Ni l’un ni l’autre, il est hétéro... Je ne comprenais pas grand-chose à leurs échanges et cela devait se voir, car Arlette me précisa. — Il voulait savoir si tu enculais ou tu te faisais enculer. — C’est assez direct comme présentation... L’autre intervint. — Arlette avec un hétéro. C’est trop ouf... J’offre vos deux bières... — Merci Raymond. Tant que tu y es, rends-moi un service, mon gros... — Tout ce que tu veux princesse. — Laisse-moi lui montrer ton back-room. L’homme se renfrogna puis jeta un coup d’œil sous son comptoir. — Il n’y a pas grand-chose à voir. Vas-y si tu veux. — Tu es un pote. Elle se tourna vers moi en vidant son verre de bière. — Viens voir. Je la suivais vers une porte et nous pénétrâmes dans une pièce obscure. Une lumière violette éclairait faiblement les lieux et il me fallut quelques minutes pour que mon regard s’adapte et que je parvienne à distinguer quelques silhouettes. Pendant ce court laps de temps, Arlette m’expliqua : — C’est là que des gens viennent se draguer. Là où les ...
... bourgeois et les bourgeoises viennent s’encanailler. Surtout les bourgeois, la catégorie féminine c’est plutôt des fétichistes. Pour les bourgeois, c’est une salle de drague rapide : enculer ou se faire enculer. — Mais ils font ça où ? — Ici. Regarde. Effectivement, dans un des coins les plus sombres, une personne habillée de cuir s’agitait sur un petit gros bedonnant à plat ventre sur un gros pouf en skaï, son pantalon sur les chevilles. Dans la semi-pénombre, on distinguait surtout son derrière blanc malmené par le loustic en cuir. Je n’imaginai pas un lieu pareil quelques minutes auparavant. — Tu vois, le gars en cuir se fait sûrement payer, m’expliqua Arlette. Ah je crois que tu as une touche, ajouta-t-elle en s’écartant de moi. Effectivement, je sentis une présence près de moi. Un homme, qui me sembla âgé, me susurra : — Prends-moi et je te paie ton déjeuner. Arlette s’approcha : — Pas de bol mon gros, on a usine... répliqua-t-elle en prenant un accent gouailleur. Elle me prit par la main et m’entraîna à l’extérieur. — Ciao Raymond. — T’as rien trouvé à ton goût. — Berk que des mecs... Et j’ai usine... — A plus. Nous partîmes d’un pas suffisamment alerte qui nous interdit toute discussion et nous fîmes bien, car nous arrivâmes tout juste à l’heure à l’atelier.