1. Un jeune homme à la capitale (16)


    Datte: 22/01/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: JHaParis, Source: Xstory

    ... que je sois obligé de travailler...
    
    J’arrivais dans l’atelier juste pour entendre la sirène et rejoignis en courant mon poste de travail où Arlette était déjà en place. J’exécutais le salut habituel et me mis aux contrôles des pièces tandis qu’elle démarrait la presse.
    
    — Tu as une sacrée tête ce matin, se moqua-t-elle, t’as pas dormi ou c’est Solange qui t’a mis sur les rotules ?
    
    — Les deux mon capitaine...
    
    Et sur un coup de tête irraisonné, je lui racontai ma soirée. Je crois que j’avais envie de la choquer ou de la provoquer peut-être. Nous avions des rapports de camaraderie masculine alors après tout, les hommes se racontent entre eux leurs exploits...
    
    Cela prit un bon moment, car j’étais obligé de faire de courtes phrases entre deux coups de presse. Elle semblait intéressée, car elle posait des questions sur les positions, le physique de ma tante, celui d’Aïcha...
    
    — Eh bien, c’est un phénomène ta tante !
    
    — C’est amusant, elle m’a dit la même chose de toi.
    
    — Comment cela ?
    
    — Eh bien, vu notre intimité, je n’ai pas à avoir de secrets pour elle et je lui ai raconté le coup du vestiaire avec Solange... C’est là qu’elle m’a dit que tu devais être un phénomène et qu’elle aimerait te rencontrer.
    
    — Ah bon ? Elle a dit cela ?
    
    — Juré...
    
    — Et pourquoi pas...
    
    — Ecoute, tu pourrais venir dîner demain, je te raccompagnerai au métro ensuite...
    
    — J’en sais rien. Mais je n’ai pas dit non...
    
    Je décidai de ne pas avoir de secrets pour elle et ...
    ... pour céder notre amitié virile, je lui demandai.
    
    — Veux-tu que je te raconte ma première fois ?
    
    — ben ouais.
    
    Et je lui racontais mon arrivée à Paris le week-end précédent.
    
    A la fin du récit qui dura longtemps, elle me demanda, étonnée.
    
    — Tu veux dire que samedi dernier, tu étais encore puceau.
    
    — Ben oui, mais tu gardes cela pour toi.
    
    — t’inquiète. En tout cas, tu apprends vite. Tatie Brigitte est un sacré prof.
    
    La sonnerie de midi interrompit mes confidences érotiques.
    
    Je sentis que mes confidences l’avaient touchée, car je m’étais livrée à elle, sans forfanterie ni fausse pudeur, comme on partage un secret avec son meilleur ami.
    
    — Viens, me dit-elle, je t’offre un pot...
    
    ... Je la retrouvai dans la cour et nous partîmes ensemble. Elle portait un Jean, une sorte de débardeur et un blouson de cuir léger. Avec sa coupe en brosse et ses piercings, elle ne respirait pas la sensualité, ma collègue d’usine ! Moi j’étais plus dans le style jeune : sweat-shirt, pantalon léger d’été et chaussures de sport...
    
    Elle marchait d’un bon pas et je la suivais docilement. En entra dans une ruelle sombre que je reconnus, notamment la façade « « Bar SM, travestis et fétichistes, spectacle tous les soirs à partir de 19h ». Sans hésitation, elle poussa la porte et après quelques secondes d’hésitation, je m’empressai de la rejoindre à l’intérieur. On sentait que c’était l’heure creuse, le lieu était quasi désert. Et très sombre. Un barman avec un ventre proéminent ...