La trahison
Datte: 10/08/2018,
Catégories:
fh,
amour,
Oral
pénétratio,
fsodo,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... Tirons-nous en vitesse, qu’on ne nous voie pas.
Ils sont partis sans bruit, tirant simplement le battant de la porte.
Arrivé chez elle, Claire regarde la lettre qu’elle a gardée à la main. Sur l’enveloppe, simplement « Clément ». Elle sort le papier.
— Clément,
Je regrette ce que je t’ai fait au lycée, avec la lettre que tu m’avais donnée. Je voudrais tout t’expliquer et surtout te demander pardon.
Je t’en supplie, viens, demain soir à six heures, dans la vieille usine, tu me feras plaisir.
À bientôt
Claire.
Mais ce n’est pas mon écriture, c’est lui qui a écrit cette bafouille. Puis, réfléchissant, - il est venu tranquillement à ce rendez-vous, il ne savait rien - elle comprend qu’il a dit la vérité. Quelqu’un a voulu les faire disputer. Mais mon dieu ! On l’a laissé tout seul évanoui ou peut-être…
— Jacques, retournons-là-bas, il est peut-être mort.
— Penses-tu, juste un petit KO. Et surtout il a dû appeler les flics, on se fera gauler !
— Si, il faut y aller.
— Eh bien vas-y seule, j’en ai marre, moi je ne viens pas.
Elle est retournée en voiture. Pas de remue-ménage devant l’immeuble, l’alerte n’a pas été donnée. La fenêtre est toujours ouverte, pas de lumière. Elle est paniquée : et s’il était mort ! Oh, tant pis, je vais voir.
Elle est montée doucement, la porte était telle qu’elle l’avait laissée. Dans la semi obscurité, elle s’est avancée. Le corps n’est plus là. Il a bougé. Alors carrément, elle allume la lumière. Une trainée de ...
... sang vers la salle de bain. Elle ouvre la porte. Clément assis sur un tabouret, la tête au-dessus du lavabo, tente d’arrêter l’hémorragie nasale.
Levant la tête, dans la glace, il aperçoit Claire.
— Vas-y, achève-moi, je serai tranquille au moins.
— Non, il s’agit d’une erreur…
— Oui, en effet, ton frère n’a pas terminé le boulot.
— Non, tu n’es pas coupable, j’ai lu la lettre.
— Ah bon. Maintenant, laisse-moi.
— Mais il faut te soigner, tu saignes, tu es couvert de bleus !
Elle lui prend le gant de toilette des mains et entreprend de lui nettoyer le visage.
— Tu n’as pas trop mal.
— Non, je me régale, je jouis, si tu savais comme c’est bon ! Tu te fous de moi !
— Laisse-moi t’expliquer…
— Non, fous le camp.
Elle essuie le dos avec le linge humide.
— Je t’ai dit de foutre le camp.
Elle est partie, un peu rassurée, il n’est pas en danger de mort. La tête basse, elle a fermé doucement la porte.
La sonnerie du téléphone tire Clément de son rêve. Toute la nuit, on l’a insulté, rossé et ne comprenait pas pourquoi. Heureusement, ce n’était qu’un cauchemar.
Je ne réponds pas. Mais la sonnerie trépidante résonne dans sa tête, réveillant sa migraine.
— Allo, dit-il d’une voix trainante.
— Allo, Clément, c’est Jacques le frère de Claire.
— Oh non ! C’est le cauchemar qui continue.
— Allo, réponds-moi, je t’en supplie.
— Tu peux venir m’achever, la porte est ouverte. Comme ça je serai tranquille.
— Claire n’est pas avec toi ?
— Elle ne risque ...