La trahison
Datte: 10/08/2018,
Catégories:
fh,
amour,
Oral
pénétratio,
fsodo,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... pas, je l’ai virée hier au soir et par chance pour moi, elle n’est pas revenue.
— Elle est rentrée hier au soir et m’a dit que c’était un coup foireux qu’on vous a monté l’un contre l’autre, que tu n’y es pour rien.
— Je suis bien content de le savoir. Je vais pouvoir passer mes congés tranquilles à me soigner au lieu d’aller à la plage.
— Elle était désespérée, pleurait en me racontant son histoire. Puis elle s’est bouclée dans sa chambre. Ce matin je suis allé voir si ça allait, la porte était entrouverte, le lit à peine froissé, mais elle avait disparu. Un papier où elle a écrit : « je pars définitivement ».
— Elle a du partir en congé.
— Non, elle n’a rien pris, rien, ni papiers, ni argent.
— Elle fera la manche.
— Clément, j’ai peur. Elle était désespérée, j’espérais qu’elle soit venue chez toi pour te soigner.
— Non, je préfère crever tout seul. Ciao.
Il tourne pour se rendormir. Mais ne peut y arriver.
Au ton angoissé de Jacques, il comprend qu’il dit la vérité. Elle s’est peut-être jugée coupable dans cette affaire, elle voulait s’expliquer, mais je l’ai chassée. Où a-t-elle bien pu aller ?
Elle a écrit « définitivement » ? Nom de dieu ! Elle va se suicider. Elle n’a pas d’arme à feu. Pas par le gaz. Ne reste que le poison, ou la surdose de médicament. Mais où a-t-elle pu faire ça ? Nous n’avions pas d’endroit commun… si, le lieu de rendez-vous, là où j’ai été frappé.
Il part le plus rapidement possible malgré ses douleurs, le parcours ...
... heureusement est assez court. Il rentre dans la salle : rien ! Si, dans le coin un tas de chiffons. Il bondit elle est là-dessous sans connaissance.
Près d’elle, des boites de médicaments vides. Vite, le portable, le SAMU. Il renseigne du mieux possible.
Quand les infirmiers arrivent, il leur explique la situation, donne les boites de médicaments trouvées. Elle est rapidement embarquée.
Clément songe soudain à Jacques et à ses parents qui sont tenaillés par l’angoisse. Il rentre chez lui, consulte l’annuaire, les appelle, les renseigne.
Toute la matinée, il s’est soigné, mais les douleurs de la dernière fois reviennent, Les coups ressortent. Le nez lui fait terriblement mal, pourvu qu’il ne soit pas cassé ! Inutile de songer partir aujourd’hui, ni même de quelques jours. Il me faut au moins une semaine pour récupérer.
Encore le téléphone, pourvu qu’elle ne soit pas morte !
— Allo, Clément, c’est Jacques.
— Comment va-t-elle ?
— Elle est dans un état grave, en réanimation, nous n’avons pu la voir qu’au travers d’une vitre. Je voulais surtout te dire merci, tu lui as sauvé la vie. Et pardon pour tout ce que nous t’avons fait.
— Bon, c’est fini. Je lui souhaite un prompt rétablissement. J’aurai voulu aller la voir, mais je suis trop mal foutu. Je te rappellerai dans quelques jours, avant de partir, si je peux, en vacances.
— Encore merci de ma part et de celle de mes parents.
— Ça va.
Et il raccroche.
Après quelques jours, les maux se sont atténués. Seul le nez ...