1. La trahison


    Datte: 10/08/2018, Catégories: fh, amour, Oral pénétratio, fsodo, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... je t’aime, que je t’aime. Depuis toujours, depuis le premier jour où je t’ai vu. Quand tu m’as parlé au lycée, j’ai cru exploser de joie, j’aurai voulu crier mon bonheur. Quant tu m’as remis ta lettre, je planais.
    
    Tu peux t’imaginer combien j’ai été malheureuse quand je ne l’ai pas retrouvée, et surtout quand j’ai vu l’usage qu’ils en avaient fait. Car, je ne l’ai jamais lue, j’ignore ce que tu me disais, mais je ne veux pas le savoir.
    
    Mais surtout, quand tu m’as rejetée, j’ai été terriblement malheureuse, j’ai compris que je t’avais définitivement perdu, ceci par la stupidité ou la jalousie d’un garçon ou d’une fille. Inutile de te dire le mal que j’ai ressenti quand j’ai entendu ton nom lors de l’agression. Je croyais que tu te vengeais. Tu tombais du piédestal où je t’avais placé et c’est pour cette raison que je voulais que mon frère te fasse mal, très mal. Et l’autre soir, quand j’ai vu que je m’étais - que l’on m’avait - trompé, j’ai cru mourir. Je suis venu immédiatement pour t’expliquer, mais tu ne m’as pas écouté. C’était logique après tout ce que je t’avais fait subir. Il ne me restait plus qu’une solution, mourir. J’ai pris les médicaments pour le cœur de mon grand père, et j’ai tout avalé.
    
    Et tu m’as sauvée ! J’ai commencé à reprendre espoir, j’attendais ta visite à l’hôpital. Mais mon frère m’a dit que tu n’avais même pas demandé de mes nouvelles.
    
    Alors, j’ai décidé d’agir. Je t’ai surveillé et quand j’ai eu l’occasion de pénétrer chez toi, je l’ai ...
    ... fait. J’ai osé, tenté et gagné.
    
    Tu ne m’aimes pas, tu me déteste, et je le comprends. Mais, si tu le veux, je reste quelques jours auprès de toi pour te soigner, toute à ton service, à ta disposition, pour tout ce que tu exigeras.
    
    Elle s’arrête après cette longue déclaration d’amour, n’osant pas le regarder. Clément ne dit rien, ne bouge pas. Tant pis, se dit-elle, je l’ai fait, il fallait que je le lui dise. Maintenant, je vais m’en aller, lui laisser sa liberté, il est tellement en colère contre moi. Un dernier baiser sur la joue et je le quitte.
    
    Elle s’est soulevée et à posé ses lèvres sur le visage masculin. Il était inondé de larmes.
    
    — Mais moi aussi je t’aime, je ne rêvais que de toi. Après la lettre, j’étais tellement déçu de ta trahison que je suis resté jusqu’au bac sans parler à une fille. Depuis que je travaille, j’ai repris goût à la vie. J’ai eu des compagnes d’une nuit. Mais je n’arrivais pas à m’attacher à aucune d’elle. Certes, tu m’avais indiqué nettement que tu te moquais de moi, mais en mon for intérieur, inconsciemment, restait une petite lueur d’espoir. Quand j’ai reçu cette lettre, mon cœur a bondi et je suis venu pour te déclarer ma flamme.
    
    J’ai ressenti, et je ressens encore les blessures physiques, mais ce qui m’a fait le plus mal c’est ton attitude tellement hostile envers moi. Et j’ai fait mon deuil définitif de mon amour. Et, miracle, tu arrives aujourd’hui et tu dis tout ce que je voulais te déclarer, t’avouer. C’est le plus grand ...