La trahison
Datte: 10/08/2018,
Catégories:
fh,
amour,
Oral
pénétratio,
fsodo,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... je rentrais tranquillement chez moi par le raccourci, et là, j’ai été agressée. D’un coup, une couverture m’ait tombé sur la tête, on m’a bloqué bras et jambes et je me suis retrouvée dans la salle que tu connais. Et là, j’ai été couché au sol, deux ou trois hommes me tenaient, et l’un d’eux a tenté de me violer. Certes j’ai déjà couché avec des garçons, mais toujours de mon plein gré.
Il a donc baissé mon jean, ma culotte. Les autres l’encourageaient :
— Vas-y Clément, baise-la, elle t’a fait assez de mal. Vas-y, venges-toi. Allez Clément.
Il a du y avoir du bruit dehors car ils m’ont relâché et sont partis en courant.
Je me suis dégagée, un peu nettoyée et suis rentrée chez moi. J’étais terrifiée terrorisée, j’avais honte. Je ne connaissais qu’un Clément, toi, et tu avais souffert à cause de moi. Mais pourquoi avoir tant attendu pour te venger. Mes parents, mon frère se sont inquiétés de ma mine ravagée. Je leur ai dit que j’étais malade, que demain ça irait mieux. Mais ce qui me faisait le plus mal c’était de savoir que c’était toi qui m’avais fait ça.
Quelques jours plus tard, j’ai eu un coup de téléphone :
— C’est Clément, excuse-moi, l’autre jour je ne sais pas ce qui m’a pris, viens me retrouver demain à six heures, au même endroit, je t’expliquerai.
J’ai eu peur. J’ai prévenu mon frère, qui a trouvé des copains : je voulais te tuer. Et tu es venu à ce rendez-vous.
J’ai été obligé d’arrêter Jacques, il t’aurait massacré. Après coup, je me suis ...
... inquiété de ton état, j’avais peur que tu sois grièvement blessé. Je suis retourné sur place, tu n’y étais plus.
Quatre jours après, autre coup de téléphone, mais sur un autre ton :
— Salope, tu m’as fait rosser, mais je te retrouverai, je te baiserai, je t’enculerai. Tu vas voir si tu vas dérouiller, tu n’y échapperas pas !
J’ai cherché ton adresse, et nous sommes venus chez toi. Et on t’a…enfin.
Rentré chez moi, j’ai lu la lettre, j’ai compris que tu étais innocent. Je suis revenue pour voir si tu n’étais pas en trop mauvais état, te soigner, t’expliquer, mais tu m’as chassée. J’étais désespérée. Pour que tout soit réglé, j’ai laissé ce mot et je suis partie en finir. Et tu m’as sauvée.
— Mais ce n’est rien, lui dit-il, je comprends pourquoi tu m’en voulais tant. J’aurais fait pareil dans un cas similaire. D’autant qu’il y avait longtemps que je t’avais pardonné le coup de la lettre au lycée, lui dit-il.
— Mais je n’y étais pour rien ! Quand tu me l’as remise, je l’ai soignée dans la poche de mon cartable, languissant de rentrer pour savoir ce qu’elle contenait. Mais arrivée chez moi, plus rien. Quelqu’un me l’a volée, en a fait des photocopies et les a distribuées. À la sortie à midi, j’ai voulu te l’expliquer, mais tu étais tellement en rage que tu ne m’as pas laissé parler. J’ai compris ta colère et ton refus de me voir. J’ai toujours regretté de n’avoir pu t’en informer.
— Oh, les salauds ! Quelqu’un veut mettre la zizanie entre nous, veut nous faire ...