Saint-Valentin
Datte: 21/01/2022,
Catégories:
f,
fh,
vacances,
bain,
forêt,
campagne,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
confession,
rencontre,
Auteur: Fitiavana, Source: Revebebe
... lisière de forêt, au bord d’un étroit cours d’eau. Sur quelques mètres, une plage de galets descend en pente douce vers l’eau, où une petite cuvette un peu plus profonde, creusée dans le lit de rochers, semble nous inviter à la baignade. Les grenouilles, invisibles, s’en donnent à cœur joie. Tout autour, des arbres cachent cette petite crique aux regards extérieurs, à l’exception d’une trouée qui laisse le soleil de cette fin d’après-midi réchauffer les galets. Un peu en retrait, les branches font de l’ombre à une étroite bande d’herbe. Sur l’autre rive, les champs s’étendent à perte de vue.
L’endroit est magnifique. Il est difficile de dire s’il est naturel ou si la main de l’homme l’a aménagé. Nous posons nos sacs sur l’herbe et faisons quelques pas sur les galets. Je devrais peut-être manifester mon admiration avec plus d’enthousiasme, car Émilie me regarde avec un air inquiet :
— J’espère que ça te convient ?
Je la rassure :
— Il faudrait être difficile ! Comment as-tu trouvé un emplacement pareil ?
Le regard d’Émilie se rembrunit.
— Je l’ai découvert à mon premier voyage, avec mon partenaire de randonnée d’il y a vingt ans. Après trois nuits en chambres d’hôtes, nous cherchions un coin abrité des regards pour profiter d’un peu d’intimité. Nous avons bu le champagne dans la baignoire (elle me désigne la cuvette), et nous avons passé la nuit sur l’herbe. Inutile de te préciser que les grenouilles n’ont pas dû beaucoup dormir. Nous avions des projets ...
... plein la tête, mais la vie en a décidé autrement, termine-t-elle la voix cassée.
De toute évidence, vingt ans plus tard, le souvenir de cette passion de jeunesse est encore vivace dans son cœur. Je n’ose poser la question qui me brûle les lèvres, mais Émilie lit dans mes pensées :
— Oui, je suis revenue dormir ici il y a dix ans, mais seule. J’ai passé la nuit à pleurer.
D’un coup, elle se lève et redevient la femme énergique et espiègle que j’ai découverte la veille.
— Pas la peine de raviver des souvenirs s’ils sont douloureux, mieux vaut s’en créer de nouveaux ! Et d’abord, à la douche, s’écrie-t-elle.
Émilie se déshabille devant moi avec autant de naturel que la veille et sort de son sac une serviette de bain, qu’elle jette sur une pierre. Elle fait quelques pas vers le ruisseau, écarte et plie légèrement les jambes.
— Désolée, je me suis retenue pendant un bon moment, mais là je ne tiens plus. Et je ne vais pas faire pipi dans la baignoire !
Un peu surpris, je la regarde se soulager sur les galets, face au soleil, sans vulgarité, mais sans faire le moindre geste pour se cacher. Si je ne l’avais pas encore remarqué, la pudeur ne fait pas partie de son registre. Je devrais probablement avoir la bienséance de détourner les yeux, mais l’étonnement m’en empêche. Le spectacle qu’elle m’offre est indécent et magnifique à la fois. Ses fesses aux courbes délicieuses s’écartent et laissent apercevoir la source délicate d’où jaillit un jet, droit et puissant, qui ...