Impardonnable !
Datte: 10/08/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
lunettes,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
Auteur: Alex et Anne, Source: Revebebe
... fort ! lance-t-elle sauvagement.
— Tu vas voir sal…
Un dernier atome de galanterie me retient de l’insulter. Mais décidément cela ne lui sied guère à cette déchaînée.
— Mais lâche-toi ! reprend-elle, c’est tout ce dont tu es capable ?
— Putain de salope va ! Tu vas en prendre pour ton grade !
Anne sourit de sa réussite, mais je ne m’en rends pas compte. La colère et l’excitation me font perdre le contrôle, je l’insulte de tous les noms, accompagnant mes insultes des plus violents coups de reins. Brûlant mes veines, l’adrénaline décuple mes assauts. Enfin baisée à ses souhaits, Anne accompagne désormais chacune de mes ruées de cris, cris qui se font de plus en plus forts. Elle continue de m’intimer l’ordre de la baiser. Ces ordres maintiennent mon état de rage. Son con, véritable gant de satin, se resserre sur ma bite. Sans prévenir, ma rage explose dans son antre, mes attaques se réfrènent à peine. Anne ne crie plus, elle cherche l’air sous la douche battante. Elle suit de moins en moins mon rythme, concentrée sur son plaisir. Ses yeux son clos, sa bouche grande ouverte. Alors ses genoux commencent à plier. Mon adrénaline se dissipe, mes jambes à leur tour menacent de se dérober. Épuisé, je pose un genou au fond de la douche. Anne aussi s’assied sous la douche, l’eau frappe encore ses seins. D’un geste, elle arrête l’eau. Ma respiration m’empêche de parler.
— Putain de salope ? Tu m’as traitée de putain de salope ?
Essoufflé, vaincu par chaos, je n’en ai ...
... pas moins un dernier sursaut d’orgueil.
— Ouais putain de salope et c’est rien de le dire !
Anne aussi semble épuisée car elle ne m’invective pas. Elle rigole même mais s’interrompt bien vite en m’avouant qu’elle n’en peut plus, que je l’ai tuée. J’en éprouve une virile fierté… Nous restons un long moment sous la douche. Seul le signal sonore de la machine annonçant le café nous fait émerger de la salle de bain.
—o[]o—
Aujourd’hui, Anne vient de me quitter définitivement. Comme attendu, elle a obtenu ce poste tant convoité et l’a accepté. Mais l’ombre que nous avions aperçue sous le porche n’était autre qu’une connaissance de ma femme. Apprenant la nouvelle, ma femme m’a quitté et notre divorce est en instance.
Aujourd’hui Anne n’est pas plus heureuse. Son petit ami n’a pas voulu quitter son emploi pour la suivre. Loin d’être stupide, il avait d’ailleurs bien compris que les sentiments d’Anne avaient changé à son égard. Il la soupçonnait à juste titre d’adultère.
Aujourd’hui, Anne et moi nous sommes donc quittés sur le quai de la gare. Nos derniers adieux se mêlaient de notre tristesse, de notre culpabilité mais aussi d’un début d’amour, trop récent néanmoins pour survivre à nos destins. Je ne souhaite pas la suivre. Partir loin de mes enfants est trop difficile pour moi.
Aujourd’hui, dimanche, je descends les marches d’escalier et m’enfonce sous la voie ferrée. Au dessus, les rails du train résonnent dans mon cœur et y gravent à jamais le sentiment ...