1. Un deuil peu commun... (1)


    Datte: 18/01/2022, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: antonin mordore, Source: Xstory

    ... si je devais perdre ensuite mon père ! Les larmes aux yeux, m’apitoyant sur mon sort peu glorieux, j’eus l’œil attiré par le livre que mon père avait laissé ouvert, sur la petite table, feuillets contre le bois. Alors, j’eus l’inspiration de le retourner et de le compulser. Je faillis le lâcher quand je vis les photos qui y étaient imprimées !
    
    Il s’agissait de photos très hard, voire vulgaires pour certaines. D’autres ne manquaient pas d’une certaine recherche esthétique. Je me doutais bien qu’elles avaient été prises par mon père, certainement vingt ans auparavant, car le modèle qui y figurait n’était autre que ma propre mère, autour de trente ans. Je compris alors, en compulsant tout l’ouvrage, ce que mon père voulait essayer de me dire à mi-mots, et pourquoi il avait flashé sur le cul de ma femme !
    
    Le lendemain fut morose. Ma femme essayait bien de parler à mon père, et de lui changer les idées, sans aucune réaction de sa part. Moi, j’étais dans un état second, j’avais épluché le livre une grande partie de la nuit, et j’avais peu fermé l’œil. Je regardais mon père sous un jour différent, et compris pourquoi la perte de ma mère, au-delà du deuil normal, était si incapacitante pour lui !
    
    Et je compris aussi que ma femme avait décidément bien vu : mon père ne se remettrait jamais de cette perte, et se laisserait mourir sous peu. Il fallait réagir. Mais je ne savais pas comment. Pourtant quand je voyais ma femme si attentionnée auprès de mon père, pour lui redonner ...
    ... goût à la vie, des images obsédantes se faisaient jour dans mon esprit. Des idées fort peu morales... mais tellement excitantes ! J’étais moi-même bouleversé et indigné d’avoir de telles idées, et d’échafauder de tels scénarios. Et cette chaleur qui m’envahissait, en les regardant tous les deux, et en les imaginant... ce n’était pas moi ! Jamais je n’avais pensé à de telles choses. Jamais je ne m’étais imaginé que j’en retirerais une telle excitation et pourtant...
    
    Je n’avais qu’une envie, c’était de me retrouver seul à seul avec mon père. J’étais certain qu’ayant gardé soigneusement son livre, il serait au rendez-vous, au milieu de la nuit, lorsque ma femme dormirait à poings fermés !
    
    Gagné ! A deux heures du matin, le salon était à nouveau envahi par la fumée de cigarette, et un doux parfum de cognac se volatilisait dans l’atmosphère.
    
    — Je savais que tu viendrais Paul !
    
    — Je savais que tu y serais aussi !
    
    — Une clope et un petit verre ?
    
    — Oui avec plaisir.
    
    — Tu l’as ? Me demanda-t-il avec anxiété, en roulant la cigarette.
    
    — Oui, lui répondis-je, en sortant le livre de dessous mon fauteuil, où je l’avais caché.
    
    — Quand je pense que ta chère épouse était presque assise dessus ! Tu aurais dû le lui montrer... peut-être que cela lui aurait donné des idées, à cette petite frigide ! Me dit-il fort sombre.
    
    — J’ai tout regardé, si tu veux savoir. C’est glauque et immonde. Tu es un pervers.
    
    — Comme toi-même, même si tu ne le sais pas encore. Tu as mon ...
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