La grande foire - Histoires de Sexe

La grande foire

... Car la salope, non contente de faire courir ce bruit dans les couloirs de l’entreprise, faisait sa promo dans les bars et boîtes environnants. Plus aucune femme ne s’intéressait à lui, et pire, il s’était même fait draguer par des mecs, un comble !

Du coup il ne sortait plus. Vie sociale réduite à néant.

— Je ne suis pashomo, ni mêmebi, mais maintenant je ne suis même plushétéro, je serais plutôt du genresolo.

Puis pour couronner le tout, il expliqua son sac qui puait le rat crevé et sa valise à la con.

Elle éclata de rire à l’énumération de ses déboires.

— J’aime votre humour. Nous trouverons une solution demain, mais ce soir nous feronschambre commune, en tout bien tout honneur j’espère.
— Madame, comme je vous le disais, je sais me tenir, si vous le désirez, je dormirai sur un canapé ou même par terre.
— Ne montez pas sur vos grands chevaux, je ne mets pas en cause votre probité, je dis juste que je compte sur vous pour que tout ceci reste secret.
— Vous avez ma parole.

Ils restèrent silencieux pendant plusieurs minutes, puis la conductrice rompit le silence.

— Nous allons arrêter là cette évaluation. Je ne veux pas vous mettre à la torture, vous n’y êtes pour rien ; surtout ne vous inquiétez pas pour votre avenir à court terme, je ne vous virerai pas d’ici la fin de la foire, ni même d’ici la fin de l’année, je tiens à faire votre évaluation moi-même et être impartiale, je vous dois bien ça, je dois faire monmea culpa, je n’ai rien vu de ce qui ...

... se passait sous mon nez.
— Merci, Madame.

Jean respira un grand coup, la masse qui pesait sur son estomac venait de s’envoler.

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La première chose qu’ils firent en arrivant dans la chambre fut de vérifier le lit. Ils auraient préféré deux lits séparés, mais ils ne s’en sortaient pas trop mal avec une alcôve de 200 de large, unKing Size. Puis ils se rendirent au restaurant pour prendre un dîner léger.

— Vous avez conduit toute la route, je vous laisse la douche en premier.
— Merci, galant homme en plus.

Alors qu’il farfouillait dans sa valise et préparait son nécessaire de toilette, il entendit des gémissements et râles dans la salle de bains.

— Ça va pas être possible, quelle galère.

Jean vit arriver sa patronne vêtue d’un long peignoir de bain blanc appartenant à l’hôtel et coiffée d’une serviette de même couleur.

— Jean, j’ai un gros souci, je n’ai pas de vêtement de nuit adapté à la situation. Juste une nuisette pire qu’indécente qui va vous mettre dans tous vos états, je ne tiens pas à m’exhiber devant vous. Pourriez-vous me dépanner ?
— Euh… je n’ai qu’un seul pyjama et vu notre différence de taille je ne pense pas…

Sa patronne commençait à paniquer.

— J’ai des tee-shirts, ils seraient un peu longs pour vous, mais si ça peut faire l’affaire, dit-il en tendant un.
— Merci.

Et elle repartit vers la salle d’eau, pour revenir quelques secondes plus tard avec le débardeur sur le corps. Il resta bouche bée devant l’apparition de sa ...