Première semaine de Vacances - Histoires de Sexe

Première semaine de Vacances

... d’un crime ! Tu n’as pas à être honteux et c’est souvent une opportunité qui révèle nos véritables natures… nos désirs. Elle me plaît ton histoire, elle est touchante. Alan, ne te formalise pas, je suis une fille plutôt très directe, en particulier lorsqu’il s’agit de bagatelle.
— De quoi ?
— De sexe, de cul quoi !
— Ah, OK, OK, excuse, mais pour moi, bagatelle, ce sont des terrains de sport.
— Alan, j’ai envie de toi.

Je suis stupéfait par sa spontanéité, comment peut-elle avoir envie de moi avec mon physique d’homo, si j’en crois le connard de la boîte ! Je ne comprends pas, je la croyais lesbienne !

— Je suis très touché par ton envie, toutefois je pense que tu n’es pas lucide, du sexe avec moi, je suis homo et puceau et en plus j’ai un pénis ridicule ! Non, je ne vois vraiment pas ce qui peut te faire envie chez moi, tu n’es pas sérieuse. Désolé, prends une bonne douche, après tu n’y penseras plus !
— Bon, je vais faire comme si je n’avais rien entendu. Je veux faire l’amour avec un être humain, sensible, sensuel, fragile, je ne baise pas avec des particularités physiques, sexuelles ou identitaires. Je veux de l’authenticité. Mes partenaires, je les choisis au feeling, et avec toi, j’ai un très gros feeling.
— Tu es très gentille, mais je n’ai aucune expérience des femmes et je n’ai pas l’intention de me ridiculiser une fois de plus, je ne le supporterai pas, même si je reconnais que mon feeling avec toi est bon.

Un grand sourire illumine son visage,

— ...

... Je vais être honnête, j’ai une terrible addiction : les gringalets androgynes à petite bite, ça me rend folle ! Alors maintenant, tu me bouffes le minou ou je te viole ?

Elle prononce ses mots avec son superbe sourire sur un ton plein humour. Que lui répondre ? Malgré mes tentatives pour la dissuader, elle persiste. Je joue l’offusqué et la regarde en prenant un air contrarié.

— Mais tu me prends pour qui ? Te bouffer la chatte ou me faire violer ? N’importe quoi, désolé, j’apprécie les femmes féminines, romantiques… toi, ton genre c’est plutôt nymphomane masculine, non désolé, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé.

Du tac au tac.

— Beau jeune homme, auriez-vous l’obligeance de mettre à mon service votre appendice buccal ? Mon bouton d’amour est en souffrance, si vous le butiniez, vous m’offririez un bel orgasme et vous gagneriez mon éternelle reconnaissance. Et comme ça, petite salope, ça te convient ?

Un ange passe, elle a de l’humour, de la répartie, les yeux brillants, elle est extrêmement désirable.

— Ben, en fait, c’était presque parfait, j’ai bien failli craquer, mais il y a eu en fin ces derniers mots maladroits, blessants. Non, je dois décliner.

À peine ai-je terminé qu’elle s’extirpe des draps, se jette sur moi et me maîtrise en deux temps et trois mouvements, je crie pour la forme.

— Au secours, au viol !

J’en rajoute de toutes mes forces,

— À l’aide, c’est un viol,

Je n’attends aucun secours, il n’y a que ma sœur et elle ne va pas ...