1. Live and let die (13)


    Datte: 06/01/2022, Catégories: Transexuels Auteur: Mlle_Helened, Source: Xstory

    ... trouvé quelqu’un de bien, dit Evelyne un soir. Je me demande encore comment tu as fait pour te mettre avec l’autre con.
    
    — Je crois que je ne sais pas non plus, dit Mélody, penaude.
    
    — C’est sérieux entre vous ? Ou c’est juste pour les vacances ?
    
    — C’est sérieux ! dit Mélody. Très sérieux. On s’aime. Et Franck est un Dieu au lit.
    
    — Tout pour plaire alors, dit Jean-Paul.
    
    Franck ne savait plus où se mettre.
    
    — Papa, je peux prendre le Land demain ? Je voudrais aller à la combe du Rigoulet.
    
    — Pas de souci.
    
    — C’est quoi ? demanda Franck.
    
    — C’est une surprise ! répliqua Mélody.
    
    Encore une surprise. Franck tenta d’en savoir plus. Mélody resta mutique et ses parents ne voulaient pas contrarier leur fille. Ce qui rendit Franck encore plus méfiant.
    
    Le lendemain matin, Mélody demanda à son chéri de l’aider à préparer le pique-nique. Ils prirent place dans un vieux Land Rover. Franck se demanda comment il pouvait passer les contrôles techniques. Mélody roula à une vitesse d’escargot sur une petite route avant de s’engager dans un semblant de chemin. A un moment, elle s’arrêta pour enclencher la boîte courte. Le chemin était aussi escarpé que raviné par les orages successifs. Franck admirait les talents de pilote de sa chérie qui jonglait avec dextérité entre les devers, les trous et les bosses.
    
    Après une vingtaine de minutes, elle gara le 4x4 essoufflé sous un arbre.
    
    — Encore un quart d’heure de marche et on est arrivé, dit Mélody.
    
    — Où tu as ...
    ... appris à piloter les 4x4 ? demanda Franck.
    
    — Papa m’a appris et j’ai fait des stages. Je t’apprendrai si tu veux. Tu pourras faire le retour.
    
    — Euh ...
    
    — En fait, je ne te demande pas ton avis.
    
    Ils descendirent vers le lit d’un torrent par un chemin qui ne devait être emprunté que par des chèvres. Franck portait le panier. Ils arrivèrent enfin au bord du torrent. La « plage » était faite de galet et de larges pierres plus ou moins plates.
    
    — Eh bien ! On ne vient pas ici par hasard ! s’exclama Franck. Comment tu as connu cet endroit ?
    
    — Tu demanderas à maman. Je crois que c’est un voisin qui lui en a parlé en même temps que des coins pour faire paitre les bêtes. Ici, on est tranquille.
    
    Et joignant le geste à la parole, Mélody fit passer sa robe par-dessus la tête et retira sa culotte pour se finir nue. Le soutien-gorge n’avait pas fait le voyage.
    
    — Mélody ! Si quelqu’un passait ? s’inquiéta Franck.
    
    — Mon chéri que j’aime. Tu as vu où on est ? A part les gens du coin, qui peut venir ici ?
    
    — Ben ... Les gens du coin par exemple.
    
    — C’est ça qui m’excite, rétorqua Mélody en l’embrassant tendrement.
    
    — C’est toi qui m’excites, répondit Franck.
    
    — Hummm, petit cochon ! Mais avant, je vais faire trempette.
    
    Mélody se jeta à l’eau sans prendre de précaution. Franck se déshabilla à son tour et la suivit, mais plus prudent commença par y mettre le pied.
    
    — Mais elle est froide !
    
    — C’est bon pour la circulation, cria Mélody, barbotant dans un trou ...