Ô - Histoires de Sexe

Ô

... facilement.

Du bout du pouce, il en excitait les pointes. Puis, ses mains suivirent les lignes de sa silhouette pour s’arrêter à la hauteur du nombril.

— Ce ventre plat. Ta peau si douce, si souple.
— Rien de magique pour le coup : pas de maternité et beaucoup de sport.

Sa progression vers le bas avait repris. Ses doigts s’égaraient dans une toison aux poils follets.

— Ce doux évasement au centre duquel ta féminité s’épanouit ?
— Et encore tu ne vois pas mon petit cul fripé ?

Il éclata de rire.

— Non, mais j’ai eu l’occasion d’en apprécier la fermeté contrairement à ton affirmation. Tu me trouves ridicule, n’est-ce pas ?
— Pas vraiment ! Juste un petit peu !

Devant son air effaré :

— Non, je rigole. Je ne suis pas habituée. Jacky ne m’a jamais parlé comme ça. Ou alors y’a longtemps, ou bien, j’ai oublié, ou il sentait pas bon.

Nouvel air effaré avant que la lumière se fasse.

— Tu te fiches de moi ! Tu fais appel à Brel, maintenant.
— Non, je suis émue et ça me met mal à l’aise alors je surjoue.
— Alors, tu vas encore l’être un petit peu. Parce que je n’ai parlé que de ton enveloppe et ce n’est que l’apparence de toi.
— Tu pourrais dire les appas… rances !, dit-elle en séparant bien les deux derniers mots.
— Ha ha ! J’ai découvert depuis hier soir, une nana courageuse, intelligente, pugnace. Je n’aimerais pas faire partie de tes ennemis. Et par-dessus tout, tu as un sens de l’humour. Tu dégages une joie de…
— Assez ! Ça déborde de tous ...

... les côtés.

Avant qu’il ne puisse répondre, elle avait collé son corps au sien et sa bouche à la sienne pour un bref baiser vorace. Elle le repoussa.

— Je veux arroser ma liberté retrouvée et surtout ma féminité ressuscitée ! Même un coca !
— J’ai pas de champagne, mais j’ai un crémant…
— Des bulles ! Ça m’ira parfaitement. Hâtons-nous de jouir de la vie ! Qui sait où nous serons demain !
— Tu es sûre que tu as besoin de boire ? Tu m’as l’air déjà partie !
— Je suis ivre… de joie ! Mais dépêche-toi, j’ai soif !
— J’y vais, j’y vais. À la bouteille ou avec des verres ?
— Des verres et pas en carton ! Un peu de classe, s’il te plaît ! Pendant ce temps, je vais envoyer un message à Jacky.

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Emmitouflés dans des peignoirs de bain, ils avaient bu, allongés sur le tapis, devant la cheminée, parlant et riant beaucoup. Ils s’étaient embrassés, câlinés toujours en prenant bien soin de ne pas trop aviver la flamme, mais sans jamais la laisser s’éteindre. Leurs caresses, leurs baisers avaient évité soigneusement certains secteurs trop inflammables. Toute l’après-midi, tacitement, ils avaient entretenu une atmosphère hautement sensuelle qui les maintenait dans un état de désir permanent.

Jeff bandait depuis des heures, mais d’une bandaison « raisonnée ». Il voyait la même excitation chez Madeleine, tant à la turgescence de ses tétons qu’à l’apparition de gouttes de rosée sur ses poils pubiens. Pensées parasites : à son âge, elle devait être ménopausée ...